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Le Paris Basketball file tout droit vers un premier sacre historique ! Ce mardi soir, dans une Adidas Arena en fusion, les joueurs de Tiago Splitter ont une nouvelle fois surclassé Monaco (92-67) et mènent désormais 2-0 en finale du Championnat de France. Une troisième victoire dès vendredi à Monaco pourrait sceller le titre. Spoiler alert : ça sent la bague pour Paris.
Paris, irrésistible dès le début
Dès l’entre-deux, Paris a donné le ton : du rythme, des transitions éclairs, et une défense qui colle. Loin d’être réveillée, l’AS Monaco a tenté de tenir bon sur les premières minutes, portée par un Mam Jaiteh plutôt en jambes (14 points, 7 rebonds). Mais très vite, les Parisiens ont appuyé sur l’accélérateur, et là, bah… ça a craqué.
Sous l’impulsion d’un T.J. Shorts ultra clutch, le match a viré à la masterclass. Le meneur américain — déjà double MVP de la saison — a fait danser la défense monégasque entre tirs en pénétration et shoots à mi-distance. Résultat : 28 points, 3 rebonds, 5 passes et une salle debout. Oui, on parle bien de lui, le boss incontesté de cette série.
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Un collectif parisien au top
Autour de Shorts, c’est toute l’équipe qui a brillé. Nadir Hifi, qu’on verrait bien dans Les Marseillais à force de buzzer, a ajouté quelques banderilles bien senties, dont un incroyable panier de 10 mètres pour conclure le show. On notera aussi les apports précieux de Sebastian Herrera et Daulton Hommes, parfaits en lieutenants. Franchement, l’alchimie de ce groupe, c’est pépite.
En face, Monaco a tenté un micro-réveil après la pause, lancé par Alpha Diallo (8 points), mais ça n’aura pas duré. Avec un effectif décimé — Mike James toujours absent, entre suspension et blessure — et des leaders qu’on a à peine vus (ok Elie Okobo ? 9 points, c’est tout ?), l’équipe princière est totalement passée à côté de son sujet.
Monaco dans les cordes
Pour une équipe au budget proche des 30 millions d’euros, ça fait désordre. Et surtout, ça clashe sévère avec son statut de finaliste de l’Euroleague. Entre Matthew Strazel discret (5 points tout comme Nick Calathes), un manque criant d’alternatives offensives et une défense qui a explosé en plein vol, Monaco n’a jamais vraiment existé dans cette rencontre.
Il ne leur reste que 72 petites heures pour inverser la tendance. Autant dire que ça va être mission commando vendredi à domicile. Paris peut, lui, s’offrir le tout premier titre de son histoire. Et vu la vibe de cette équipe, on serait pas étonnés si Shorts sortait encore un match de gala façon Danse avec les stars version parquet.
Alors, la suite ? Un match 3 qui s’annonce électrique, voire décisif. Ça promet, et la pression est clairement sur les épaules de la Roca Team…
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