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La NBA continue de faire les yeux doux aux pépites françaises ! Lors du premier tour de la Draft 2025, trois tricolores ont entendu leur nom résonner dans la nuit de mercredi à jeudi, direction les États-Unis. Noa Essengue, Joan Beringer et Nolan Traoré décrochent chacun leur ticket pour la grande ligue. Petit tour d’horizon de ce joli trio tricolore.
Noa Essengue, l’héritier des Bulls
À seulement 18 ans, Noa Essengue rejoint la franchise mythique des Chicago Bulls avec une 12e place qui calme direct. Formé au Centre Fédéral, il s’est exilé en Allemagne du côté d’Ulm depuis 2023 pour se frotter à plus costaud et se préparer sérieusement à la NBA. Pari gagnant !
Ce poste 4 ultra polyvalent a tapé dans l’œil de Chicago, qui n’avait plus drafté de Français depuis un certain Kevin Séraphin en 2010 (et avant lui, Joakim Noah en 2007, la classe quand même). Essengue n’a pas volé sa place : capable de défendre dur, de courir comme un ailier et de planter de loin, son profil colle parfaitement à la NBA moderne.
Ceux qui ont suivi cette saison savent qu’il a été ultra régulier avec Ulm, avec des performances qui ont fait tilt chez les scouts NBA. Franchement, si t’as suivi le dernier épisode de Top Chef, tu sais que quand c’est bien exécuté et que ça a du caractère, le jury n’hésite pas à dire banco.
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Joan Beringer, la tour de contrôle à Minnesota
Autre révélation bleue : Joan Beringer, lui aussi 18 balais, sélectionné en 17e position par les Minnesota Timberwolves. Et petite cerise sur le gâteau, il va partager le vestiaire avec un certain Rudy Gobert. Rien que ça. Franchement, plus mentor classe, c’est compliqué à trouver.
Beringer, c’est le genre de mec qui a débarqué dans le basket y’a même pas cinq ans et qui, en mode turbo progression, se retrouve aujourd’hui drafté par une franchise NBA. Formé à la SIG Strasbourg avant un passage marquant en Slovénie, il a explosé avec son sens de la défense et sa présence physique (2,10 m pour 106 kg, on ne parle pas de plumeau).
S’il continue comme ça, on pourrait bien avoir un nouveau rim protector made in France à suivre de près. Avec Rudy pour le guider, il a toutes les cartes en main pour que ça passe crème.
Nolan Traoré, l’éclair des Nets
Next stop : Brooklyn. Et c’est Nolan Traoré qui embarque. À 19 ans, le meneur français formé à Saint-Quentin file aux Nets en 19e position. Alors oui, sa dernière saison n’a pas été aussi brillante qu’attendu, mais son potentiel reste chaud cacao.
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Son jeu, c’est de l’intensité pure. Un meneur rapide, explosif, avec une vraie vision. Il a quand même cette vibe de joueur capable de retourner un match quand il chauffe. Et il ne sort pas de nulle part : son frère Armel a même brièvement porté les couleurs mythiques des Lakers (on n’a pas dit Bryan mais tout de même !).
À Brooklyn, Nolan aura du boulot, c’est sûr, mais les fans aiment ce genre de profils qui osent, qui cassent les lignes et qui ne tremblent pas. On te parie qu’il va vite gratter du temps de jeu s’il continue à charbonner.
Ceux qui attendent encore leur heure
Tous les Frenchies n’ont pas eu la même chance dans cette première salve. Maxime Raynaud, pivot à Stanford, et Noah Penda, ailier-fort au Mans, sont restés sur le carreau pour le moment, malgré une cote plutôt sympa.
Mais pas de panique, ils ont encore une chance de percer avec le deuxième tour, prévu dans la nuit de jeudi à vendredi. Et ils ne sont pas seuls dans l’attente :
Mohamed Diawara et Zaion Nebot croisent aussi les doigts (et les orteils). Franchement, c’est comme dans Les Cinquante : tant que t’as pas quitté le château, tout est possible.
Les Frenchies draftés au premier tour :
- Noa Essengue – 12e choix – Chicago Bulls
- Joan Beringer – 17e choix – Minnesota Timberwolves
- Nolan Traoré – 19e choix – Brooklyn Nets
À suivre au deuxième tour :
- Maxime Raynaud
- Noah Penda
- Mohamed Diawara
- Zaion Nebot
On garde l’œil ouvert, parce que vu comme les pépites françaises envoient, ça ne serait pas surprenant d’en revoir d’autres très vite briller en NBA.