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Robert Pirès et Zinédine Zidane partagent une amitié construite sur les terrains de football et renforcée en dehors. Lors d’une interview avec Mouloud Achour pour Clique, Pirès a confié quelques anecdotes sur leur relation, notamment en révélant le surnom qu’il donnait à Zidane : « l’Arabe », une appellation qui suscite aujourd’hui le débat.
Un surnom qui fait réagir
Robert Pirès a expliqué que ce surnom était donné à Zidane dans un esprit de camaraderie entre coéquipiers. Selon lui, il n’y avait aucune connotation raciste derrière cette appellation, mais plutôt une habitude propre à l’équipe de France de l’époque, où chaque joueur avait un sobriquet en rapport avec ses origines. Il a affirmé que cela relevait d’un lien amical et d’une complicité naturelle entre les membres du groupe.
Cependant, cette déclaration a rapidement divisé les internautes. Certains considèrent qu’il s’agit simplement d’une plaisanterie typique du vestiaire, tandis que d’autres s’inquiètent de la banalisation de certains termes qui, selon eux, pourraient être perçus différemment dans une autre époque ou un autre contexte. Le sujet a donc relancé le débat sur les habitudes de langage et leur évolution.
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Son analyse sur la Coupe du monde 1998
Au-delà de cette anecdote, Robert Pirès a également partagé son avis sur le parcours de Zidane lors de la Coupe du monde 1998, dans une conversation avec Smaïl Bouabdellah pour le podcast Kampo. Contrairement à l’opinion générale qui voit Zidane comme le héros de la compétition, Pirès a nuancé en affirmant que son coéquipier n’avait pas été exceptionnel durant l’ensemble du tournoi.
Pirès a plutôt mis en avant la performance de Youri Djorkaeff, soulignant son rôle clé dans l’équipe de France. Selon lui, Zidane a surtout marqué les esprits grâce à sa prestation en finale face au Brésil, où ses deux buts ont permis aux Bleus de décrocher la victoire. C’est cette performance décisive qui a, selon Pirès, forgé le mythe autour de Zidane dans cette compétition.
Ces déclarations montrent que, malgré leur amitié indéfectible, Pirès n’hésite pas à donner un avis contrasté sur le parcours de son ancien coéquipier, tout en reconnaissant l’importance de son rôle dans l’histoire de l’équipe de France.