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Sabrina Ouazani, invitée sur Europe 1 ce week-end par Julia Vignali, a évoqué sans filtre son rapport à l’alcool. L’actrice a expliqué qu’elle n’en consomme pas, un choix souvent remis en question. Face à la pression sociale, elle dénonce les injonctions pesantes et préfère suivre ses convictions personnelles, coûte que coûte.
Un refus d’alcool assumé mais souvent incompris
L’actrice a confié qu’elle n’a jamais été attirée par l’alcool, mais que certaines situations sociales lui ont parfois imposé d’en boire. Ce n’était pas par envie, mais parce qu’elle voulait éviter les remarques incessantes ou les regards insistants. Le simple fait de dire « non » suffisait à déclencher un débat, comme si son choix personnel devait absolument être justifié auprès des autres convives.
Même lorsqu’elle refusait poliment, elle se retrouvait souvent face à des personnes qui insistaient, comme si ne pas boire de l’alcool était une anomalie sociale. Cette pression récurrente a parfois été si pesante qu’elle a préféré se conformer, le temps d’un verre, pour qu’on la laisse tranquille. Une réalité que vivent beaucoup de personnes sobres, et qu’elle n’hésite pas à dénoncer.
La glorification de l’alcool dans la société
Sabrina Ouazani estime que la société française entretient une relation quasi sacrée à l’alcool, en particulier dans les moments festifs. Pour elle, il existe une forme de glorification autour de la boisson, au point que certains ne conçoivent pas une fête sans alcool. Elle rejette cette idée, insistant sur le fait qu’il est parfaitement possible de s’amuser sans consommer une seule goutte.
Ce lien constant entre détente, joie et alcool est selon elle problématique. L’actrice demande qu’on laisse chacun faire ses propres choix, sans avoir à se justifier à chaque fois qu’il ou elle déroge à la norme collective. Elle en a assez qu’un simple refus d’alcool soit perçu comme suspect ou provocateur. Pour elle, c’est un comportement tout à fait naturel.
Des questions déplacées, voire offensantes
Au fil des années, Sabrina Ouazani a dû faire face à de nombreuses interrogations sur son abstinence. Des gens sont allés jusqu’à supposer des raisons religieuses ou une ancienne addiction pour expliquer ce choix. Ces insinuations, elle les juge non seulement déplacées, mais surtout très intrusives.
Ce qui la choque le plus, c’est que certains cherchent inlassablement une explication rationnelle ou cachée à son refus de boire. Une attitude qu’elle trouve profondément irrespectueuse. Selon elle, il est temps de faire évoluer les mentalités : ne pas boire d’alcool ne devrait pas nécessiter de justification, encore moins de devoir se défendre.
Une femme libre face aux attentes sociales
Loin d’être une exception, ce témoignage s’inscrit dans une démarche plus large portée par l’actrice : celle d’affirmer haut et fort ses choix, même s’ils vont à l’encontre des normes imposées. Ce n’est pas la première fois qu’elle se positionne publiquement sur des sujets qui touchent à l’intime.
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En janvier, elle dénonçait déjà la pression qu’on exerce sur les femmes à propos de la maternité et l’horloge biologique. Depuis six ans, elle affirme subir des interrogations constantes sur son désir d’enfants. Une réflexion l’a particulièrement marquée : une journaliste lui a un jour demandé si elle n’avait pas l’impression d’être passée à côté de sa vie, simplement parce qu’elle n’était pas mère. Une remarque qu’elle a jugée violente.
Sabrina Ouazani revendique sa liberté de penser et d’agir, sans céder aux pressions ni à la culpabilisation. Elle choisit de rester fidèle à elle-même et appelle chacun à respecter les décisions individuelles, quelle que soit la norme sociale en vigueur.