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De plus en plus de figures emblématiques de la téléréalité française se tournent vers les plateformes de contenus payants comme OnlyFans, MYM ou Swame pour générer des revenus. Face à la chute des gains liés à l’influence marketing, ces célébrités cherchent à rebondir en proposant des contenus souvent très osés, avec à la clé, des sommes colossales.
Une fuite en avant face au déclin de l’influence
Depuis les attaques médiatiques menées par des personnalités comme Booba contre le monde de l’influence, les revenus issus des placements de produits se sont effondrés pour de nombreux candidats de téléréalité. La manne financière qu’ils avaient l’habitude de toucher a brutalement chuté, poussant plusieurs d’entre eux à explorer des voies plus sulfureuses afin de maintenir leur niveau de vie.
Ainsi, proposer des contenus sexy ou coquins sur abonnement est perçu comme une alternative viable. Les plateformes comme OnlyFans ou MYM leur permettent de garder un lien direct avec leurs fans, tout en monétisant leur image de manière bien plus lucrative que les marques ne le permettent actuellement.
Des revenus qui donnent le vertige
Parmi les premières à s’être lancées avec succès dans cette reconversion, Adixia, ex-star des Ch’tis, a révélé avoir gagné près de 7000 euros en une seule journée. Aujourd’hui, ses revenus mensuels avoisineraient les 25 000 euros. Adrien Laurent, plus discret à l’écran mais très actif sur ces plateformes, génère quant à lui entre 30 000 et 40 000 euros chaque mois grâce à ses photos sexy.
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Le cas d’Astrid Nelsia est encore plus parlant : avec à peine trois minutes de travail par jour sur ces sites, elle annonce des gains mensuels allant de 20 000 à 100 000 euros. Selon elle, ces revenus sont la preuve d’une indépendance assumée, bien plus que le résultat d’une provocation.
De la provocation à la stratégie d’entreprise
Certains candidats ont clairement fait de cette activité une vraie stratégie d’entrepreneuriat assumée. Léa Mary, révélée dans Les Princes et Princesses de l’amour, a fait fortune sur OnlyFans, cumulant plus de 2,5 millions d’euros avec cette activité. Elle gère désormais deux sociétés aux États-Unis, installées à Miami. De son côté, Evy, autre visage de la téléréalité, a pu acheter une maison d’une valeur de 355 000 euros grâce à ses revenus générés sur les plateformes.
Même Charles Vassal, ancien anonyme de la télé, a changé de voie en se lançant directement dans le X. Son succès, notamment sur Swame, semble indiquer une mutation assumée vers des contenus exclusivement adultes.
Des profils variés, mais un même besoin d’indépendance
D’autres figures bien connues du public ont fini par céder à l’appel de ces plateformes, parfois malgré des réticences initiales. Mélanie Dedigama, révélée dans Secret Story, a commencé en hésitant, mais propose désormais régulièrement du contenu sur MYM. Émilie Nef Naf, elle aussi issue de Secret Story, explique son choix comme une manière de revendiquer sa féminité, sans renoncer à son rôle de mère.
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Quant à Nehuda, ancienne candidate de The Voice et désormais maman, elle monétise des photos de ses pieds, arguant qu’il est plus logique de capitaliser sur un contenu que ses abonnés consommeraient gratuitement ailleurs.
Un choix économique plus qu’un caprice
Pour certaines, le recours à ces plateformes résulte d’un besoin financier immédiat. Inès Loucif, finaliste de Koh-Lanta, a admis s’y être tournée dans un contexte économique compliqué, précisant que cette solution n’est que temporaire. Le cas le plus frappant reste Nathalie Andreani, doyenne de Secret Story, qui affiche calmement des revenus de 150 000 euros par mois provenant de ses contenus explicites.
Toutes ces personnalités ont en commun d’avoir choisi de redéfinir leur image à travers la rentabilité de leur intimité. Ce virage autrefois tabou semble désormais une voie professionnelle reconnue, médiatisée et surtout, extrêmement lucrative.