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Andréane, révélée dans Les Anges 8, revient sous les projecteurs non pas pour une nouvelle émission, mais pour évoquer les séquelles que lui a laissées son passage dans la télé-réalité. Dans une vidéo TikTok, elle confie souffrir toujours, neuf ans plus tard, d’une profonde dépression liée au harcèlement subi durant le tournage.
Un harcèlement incessant pendant le tournage
Dans sa prise de parole, Andréane décrit l’envers du décor de l’émission Les Anges 8. Victime d’un groupe de candidats qu’elle accuse de l’avoir harcelée continuellement, elle raconte une expérience marquée par l’humiliation et l’isolement. Ces comportements récurrents ont peu à peu détruit sa confiance en elle et altéré durablement son estime personnelle.
Elle précise que ce harcèlement n’était pas ponctuel mais s’étendait sur toute la durée du tournage. Plongée dans une atmosphère qu’elle qualifie de « toxique », la jeune femme n’a jamais trouvé refuge ou soutien dans l’encadrement du programme. Selon elle, les comportements abusifs ont été tolérés voire occultés, alimentant un climat délétère dont elle subit encore aujourd’hui les conséquences psychologiques.
Un passé qui refuse de mourir
Ce qui trouble le plus Andréane, ce n’est pas seulement le souvenir de cette expérience traumatisante, mais le fait qu’on continue encore aujourd’hui à évoquer son nom dans les médias. D’anciens candidats évoquent régulièrement sa participation dans des interviews, notamment dans des formats dédiés au décryptage de la télé-réalité.
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Elle cite notamment une entrevue entre Jeff et Sam Zirah comme illustration de ce harcèlement prolongé. Pour elle, cette attention médiatique perpétue sa souffrance : à chaque mention de son nom, c’est une plaie rouverte, un traumatisme ravivé. Elle demande ardemment qu’on cesse de parler d’elle, faisant valoir qu’elle, de son côté, a toujours refusé de critiquer ou exposer les autres acteurs du programme.
Un système français jugé trop permissif
Andréane exprime aussi son incompréhension face à l’attitude des productions françaises, qu’elle accuse de manquer de fermeté face aux violences psychologiques. En comparaison, elle évoque le Québec, où selon elle, tout comportement agressif conduit à une exclusion immédiate et à une suppression du participant au montage final.
Elle fustige le laxisme ambiant qu’elle estime responsable de véritables traumatismes chez certains candidats. À ses yeux, les émissions françaises minimisent la souffrance psychologique et tolèrent, voire encouragent, un climat de conflictualité au nom du divertissement. Selon ses mots, « ça détruit des vies », une phrase forte qui résonne comme une alerte face à l’inaction des chaînes et producteurs.
Une quête de paix intérieure encore inaboutie
Andréane ne cherche pas à faire polémique. Son souhait est clair : retrouver sa paix intérieure. Elle déplore que certains anciens collègues de tournage continuent à alimenter le récit de son passage et refuse de répondre à leurs attaques. Elle s’accroche à son engagement personnel de garder le silence, espérant qu’on la laisse enfin tourner la page.
Mais les « intimidateurs sans remords », comme elle les appelle, semblent déterminés à maintenir son nom dans l’actualité. Cette absence de répit empêche tout véritable processus de guérison psychologique, prolongeant un sentiment d’enfermement dans un passé qu’elle souhaiterait simplement oublier.
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Des séquelles durables et profondes
Aujourd’hui encore, Andréane confesse vivre avec de lourdes séquelles. Loin d’avoir été un tremplin pour sa carrière ou sa vie personnelle, Les Anges 8 représente pour elle un véritable enfer émotionnel. Son témoignage met en lumière une réalité trop souvent occultée : la télé-réalité peut laisser des traces invisibles mais durables.
Elle espère que son témoignage servira d’électrochoc et incitera les productions à repenser le cadre de ces émissions. À travers sa voix, c’est celle de plusieurs victimes silencieuses d’un système mis en scène pour le divertissement, mais qui laisse parfois des cicatrices indélébiles.