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Jean Imbert, chef plébiscité et figure emblématique de la gastronomie française, fait l’objet de graves accusations. Le magazine Elle a publié le 23 avril 2025 une enquête accablante dans laquelle plusieurs anciennes compagnes témoignent de violences psychologiques et physiques présumées. Un coup dur pour l’image bien lissée du cuisinier star.
Des récits troublants de violences psychologiques
Selon l’enquête menée par le magazine Elle, quatre ex-compagnes de Jean Imbert livrent des témoignages glaçants. Elles décrivent toutes la même mécanique : un climat de jalousie permanente, des critiques constantes, et un besoin de contrôle étouffant. L’une d’elles révèle que le chef n’hésitait pas à limiter ses contacts sociaux et à imposer un isolement, allant jusqu’à remettre en question ses amitiés masculines.
Zoé, l’une des femmes qui a accepté de témoigner, évoque la manière dont Jean Imbert remettait constamment en doute sa fidélité et surveillait chacune de ses sorties. Cette forme d’emprise psychologique s’est traduite, selon elle, par un sentiment permanent d’angoisse et une perte de repères. Le contrôle exercé par le chef allait bien au-delà de la sphère intime pour impacter profondément son équilibre psychologique.
Des accusations de violences physiques
Si plusieurs témoignages concernent des violences moralement destructrices, certaines ex-compagnes vont plus loin en racontant des accès de violence physique. Lila, par exemple, se souvient d’un épisode particulièrement marquant : alors qu’elle s’était enfermée dans sa chambre après une dispute, Jean Imbert aurait défoncé la porte dans un accès de colère.
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Cet incident ne serait pas isolé selon certaines sources proches du dossier. Les femmes interrogées décrivent un homme capable de changer très rapidement d’attitude, créant un climat de tension permanent. Le récit collectif de ces femmes dépeint un motif récurrent de domination et de perte de contrôle.
Le silence autour de sa relation avec Alexandra Rosenfeld
Parmi les femmes ayant partagé la vie de Jean Imbert figure également Alexandra Rosenfeld, couronnée Miss France en 2006. Leur relation publique, débutée en 2013, avait pourtant l’apparence d’une romance idéale. Le couple était apparu dans un programme télévisé culinaire, affichant une complicité évidente à l’écran.
Cependant, après une année de relation, les deux se sont séparés sans en dévoiler les raisons. Un fait a toutefois interpelé certains observateurs : une salade portant le nom d’Alexandra a disparu du menu du restaurant de Jean peu après la rupture. Ce détail, anodin en apparence, aurait pu être un signe parmi d’autres de relations post-rupture tendues. Si Alexandra Rosenfeld n’a pas témoigné dans cette enquête, son passé avec le chef semble aujourd’hui sujet à de nouvelles interprétations.
Une image publique en pleine tourmente
Jusqu’alors, Jean Imbert jouissait d’une image de chef audacieux, créatif et proche des célébrités. De ses débuts dans Top Chef à la direction de cuisines prestigieuses comme celle du Plaza Athénée, il incarnait la réussite et le glamour culinaire français. Mais ces nouvelles révélations brouillent fortement ce tableau doré.
La publication de ces témoignages provoque une onde de choc dans le monde de la gastronomie et des médias. Les soutiens se font rares, et certains collaborateurs réévaluent leur partenariat avec le chef. Les attentes sont grandes quant à une éventuelle réaction publique de Jean Imbert, qui jusqu’à présent, n’a pas souhaité commenter les accusations. Une chose est certaine : l’icône du fooding moderne est fragilisée par cette affaire.
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