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Amal Clooney, célèbre avocate des droits de l’homme et épouse de George Clooney, pourrait se voir interdire l’entrée aux États-Unis à cause de son travail pour la Cour pénale internationale (CPI). En ligne de mire : son implication dans l’enquête sur des crimes de guerre visant des responsables israéliens, que l’administration Trump rejette ouvertement.
Des sanctions américaines contre la CPI
Depuis le mois de février, un décret signé par Donald Trump autorise des sanctions contre la Cour pénale internationale. Elle est accusée par les États-Unis d’outrepasser ses compétences, notamment en enquêtant sur des alliés comme Israël. Cette initiative est perçue comme une tentative de freiner le travail de la CPI, en s’attaquant à ses membres et collaborateurs via des mesures légales drastiques.
Dans ce contexte, le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, a déjà été sanctionné par les autorités américaines. Une situation qui pourrait désormais toucher d’autres figures de la cour, dont Amal Clooney, très active dans les dossiers les plus sensibles de cette juridiction internationale.
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Des mandats d’arrêt qui déclenchent la fureur de Washington
La décision de la CPI d’émettre, en novembre 2024, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité a provoqué une onde de choc. Israël et les États-Unis ont immédiatement rejeté cette décision, affirmant ne pas reconnaître l’autorité de la Cour.
Pour certains experts juridiques tels qu’Alexandro Maria Tirelli, la CPI aurait franchi une ligne rouge avec des accusations jugées infondées sur le plan du droit international, ce qui rend leur application extrêmement polémique à l’échelle diplomatique.
Une cible potentielle des lois américaines
Si les autorités américaines décident d’appliquer leurs menaces, Amal Clooney et d’autres collègues britanniques pourraient être poursuivis ou bannis en vertu de lois comme l’International Emergency Economic Powers Act, le National Emergencies Act et l’Immigration and Nationality Act. Ces textes permettent aux États-Unis de prendre des mesures punitives contre des individus soupçonnés de nuire à leur sécurité nationale ou à leurs alliés.
En conséquence, Amal Clooney, pourtant résidente aux États-Unis et épouse d’une star hollywoodienne, pourrait être privée d’entrée sur le territoire américain, un scénario spectaculaire aussi bien sur le plan juridique que personnel.
Une menace directe pour George et Amal Clooney
Ce dossier met en lumière un paradoxe : alors que George Clooney incarne depuis des années la quintessence du rêve américain à Hollywood, son épouse pourrait se retrouver blacklistée par le pays. Un tel affront compromettrait non seulement leur mode de vie, mais aussi les nombreuses activités philanthropiques du couple aux États-Unis.
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Un recours en justice pourrait être inévitable si les sanctions étaient officialisées. Amal Clooney serait alors contrainte d’entamer un processus juridique complexe pour défendre son droit d’entrer sur le sol américain — une procédure qui pourrait durer des mois, voire des années, avec des conséquences politiques considérables.