Chloé est accusé d'avoir menti sur ses origines.

Chloé accusée de blackfishing ? « Je m’excuse sincèrement… »

Chloé, candidate remarquée de la dernière saison de L’Île de la tentation, fait face à une vive controverse sur les réseaux sociaux. Accusée de blackfishing et d’appropriation culturelle, la jeune femme a dû s’expliquer sur son apparence, son accent et ses références antillaises, jugées trompeuses par certains internautes.

Accusations de blackfishing après un test ADN

Tout est parti de la révélation d’une créatrice de contenu active sur les réseaux, qui a dévoilé que Chloé n’était pas d’origine antillaise. Bien que la candidate ait utilisé des hashtags comme “mixedgirl” ou “caribbeangirl” et affiché clairement le chiffre 972 code de la Martinique dans sa biographie, un test ADN aurait confirmé ses origines strictement européennes. Cette information a provoqué l’indignation de nombreux internautes qui ont vu dans cette démarche une tentative de se faire passer pour une femme racisée afin de bénéficier d’un capital de popularité ou de validation communautaire.

Le terme de blackfishing, utilisé pour décrire le fait d’adopter une esthétique noire ou métissée sans en être issu, a été largement employé pour qualifier l’apparence de Chloé, notamment son bronzage intense, la texture de ses cheveux, ses expressions linguistiques et sa gestuelle adoptée dans plusieurs de ses vidéos.

Chloé prend la parole dans une interview exclusive

Face à l’intensification des critiques, Chloé a choisi de s’exprimer dans les colonnes de Public le 7 mai 2025. Dans cet entretien, elle présente des excuses claires : “Je m’excuse sincèrement auprès des personnes que j’ai offensées”, déclare-t-elle. Reconnaissant ne pas avoir mesuré l’impact de certains de ses choix, elle admet qu’elle aurait dû mieux communiquer dès le départ, notamment sur l’utilisation de certains termes sensibles.

Elle affirme cependant qu’elle n’a jamais eu l’intention de tromper ou blesser qui que ce soit : “Je n’ai jamais fait d’appropriation culturelle ou de blackfishing. Ce n’était pas mon intention.” Ses propos visent à apaiser les tensions, bien qu’ils ne fassent pas l’unanimité auprès du public, certains internautes jugeant l’excuse insuffisante ou trop tardive.

Un lien revendiqué avec la culture martiniquaise

Pour justifier son comportement, Chloé explique être profondément liée à la culture afro-caribéenne.. Elle dit avoir grandi “entourée de personnes issues de la communauté antillaise” et affirme que cet environnement a façonné son accent, ses codes sociaux et une grande partie de son identité personnelle. Elle insiste sur le fait que son attachement à la Martinique est authentique, même si ses racines biologiques ne sont pas antillaises.

La candidate reconnaît toutefois que son usage du chiffre “972” ou encore de certains hashtags identitaires pouvait porter à confusion. Elle promet que dorénavant, elle sera plus transparente sur ce sujet délicat et veillera à mieux nuancer la manière dont elle représente son identité sur les réseaux sociaux.

Chloé a déclaré qu'elle est très attachée à la culture afro-caribéenne.

 

Des apparences parfois trompeuses, mais assumées

Dans la suite de l’interview, Chloé évoque également son apparence physique. Elle affirme accepter pleinement son corps et sa carnation naturelle, tout en précisant que certains changements esthétiques comme le bronzage, le maquillage ou les coiffures sont pour elle des choix esthétiques libres, sans visée politique ou culturelle. “J’assume mes changements d’apparence, mais ça ne veut pas dire que je mens sur qui je suis”, explique-t-elle.

Elle conclut en disant que toute cette polémique l’a forcée à mûrir et qu’elle souhaite désormais aller de l’avant en étant plus attentive à la portée de ses actes. Pour elle, le débat est clos et les controverses appartiennent désormais au passé.

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