Brigitte Bardot n’a clairement pas fait l’unanimité après sa sortie médiatique coup de poing. Dans une interview très attendue sur BFMTV, l’icône de 90 ans a dézingué le cinéma moderne et le Festival de Cannes. Résultat : Thierry Frémaux, délégué général du fameux festival, a sorti les griffes. Et franchement, ça clashe sévère.
Brigitte Bardot très cash sur le cinéma d’aujourd’hui
L’ex-star des années 60 n’a pas pris de pincettes pour évoquer le 7e art actuel. Pour elle, les films d’aujourd’hui sont ennuyeux, moches, et n’ont franchement rien de magique. Elle va même plus loin, en affirmant que le cinéma a perdu toute sa beauté et qu’il est désormais noyé dans des thématiques sociales déprimantes. Autant dire qu’elle n’a trouvé aucun petit bijou dans les sélections récentes.
Mais le feu d’artifice ne s’arrête pas là. Brigitte Bardot s’est également attaquée au Festival de Cannes, qu’elle qualifie carrément de cauchemar. D’après elle, les films en lice sont de mauvaise qualité, les stars invitées ne sont pas à la hauteur, et le glamour a tout simplement disparu. Et ça, pour BB, c’est impardonnable.
Thierry Frémaux ne laisse pas passer
Face à ces propos bien salés, Thierry Frémaux a répondu sans détour. Selon lui, Brigitte Bardot n’a « pas la moindre compétence » pour parler de cinéma, si ce n’est en tant que simple spectatrice. Une réplique plutôt cinglante, surtout quand on s’adresse à une légende du 7e art français. Mais Frémaux ne s’est pas arrêté là : il en a profité pour rappeler que, oui, le cinéma fait toujours rêver, voyager, et qu’il est plus vivant que jamais.
Il lui conseille même de se remettre à regarder des films actuels, histoire qu’elle se rende compte par elle-même que le 7e art a encore de belles pépites à offrir. Clairement, dans la liste des rescapés de cette embrouille publique, on peut dire que l’objectivité ne fait pas partie des survivants.

Une mise au point pas si méchante
Malgré le tacle, Thierry Frémaux a aussi tenu à calmer un peu le jeu. Il recontextualise : Bardot a marqué une époque, aux côtés de monstres sacrés comme Alain Delon ou Catherine Deneuve. Il admet même qu’on a tous un petit coup de nostalgie en repensant aux films d’avant. Mais il insiste aussi sur un détail important : ce n’est pas parce qu’on aimait le cinéma d’hier qu’on ne peut pas apprécier celui d’aujourd’hui.
En clair, on peut aimer Jean-Paul Belmondo et quand même vibrer devant un film de Justine Triet ou un biopic qui fait pleurer comme celui sur Bernadette (coucou Catherine Deneuve, encore). Une manière de redonner un peu d’amour au Festival de Cannes, qui, quoi qu’en dise BB, continue de faire tourner les têtes chaque année.
