Huit ans après avoir vécu l’une des pires nuits de sa vie à Paris, Kim Kardashian est enfin revenue sur les lieux du drame. Pour la première fois, la star américaine a pris la parole dans le procès du braquage dont elle a été victime, face à ceux qu’elle appelle encore ses agresseurs. Une audience chargée d’émotion, où Kim n’a rien censuré de sa peur et de ses blessures encore à vif.
Kim Kardashian témoigne avec émotion face à ses agresseurs
Mardi 13 mai 2025, Kim Kardashian est apparue dans une audience exceptionnelle à Paris. Si la fondatrice de Skims s’était jusqu’ici tenue à distance du procès ouvert en avril contre les « papys braqueurs », elle a finalement décidé d’affronter ses angoisses et de venir témoigner en personne. Et ce, dans un silence pesant qui a secoué le palais de justice.
« Paris est une ville que j’aime particulièrement. Ça m’arrivait de sortir en pleine nuit pour me balader dans les rues, je me sentais toujours en sécurité dans cette ville auparavant », a-t-elle déclaré avec une certaine amertume. Rappelons qu’au moment des faits, en octobre 2016, Kim était venue assister à la Fashion Week dans la capitale française, un événement qu’elle adore, un peu comme Maeva Ghennam adore les filtres Instagram (ça passe crème).
Retour glaçant sur la nuit de l’agression
C’est très digne et avec une voix calme que Kim a replongé dans ses souvenirs glaçants. Elle allait se coucher lorsqu’une bande d’hommes déguisés en policiers a fait irruption dans sa chambre d’hôtel. Parmi eux, l’un des seuls visages qu’elle reconnaîtra : le concierge du bâtiment, visiblement contraint d’obéir.
« Je ne comprenais pas tout de suite ce qu’il se passait autour de moi. J’étais en chemise de nuit, tout se passait en même temps, c’était glaçant« , a-t-elle raconté. On est à deux doigts d’un scénario de Peur sur la ville façon Netflix, sauf que là, c’était bien réel.
Paniquée, Kim s’imagine le pire. Elle pense qu’elle va être tuée, voire pire. Elle lance une supplication déchirante : « J’ai des bébés, je dois rentrer à la maison ». Elle est ensuite jetée dans la salle de bain, ligotée, tirée au sol, mais miraculeusement, jamais frappée. Dans l’intensité du moment, elle explique avoir craint un viol. À ce moment-là, tout son univers s’effondre, à des milliers de kilomètres de sa Californie chouchoute.

Un traumatisme encore bien présent
Malgré les années, Kim n’a pas tourné la page. Loin de là. Huit ans plus tard, elle souffre encore d’anxiété, d’insomnie et d’une peur panique d’être seule. Elle a avoué devoir s’entourer de quatre à neuf gardes du corps chez elle pour se sentir en sécurité. Et si vous pensiez qu’elle faisait semblant pour du buzz, spoiler alert : pas du tout.
« Je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison », a-t-elle confié. Une déclaration qui donne le ton sur l’ampleur du traumatisme. On est loin du bling-bling habituel, là c’est le vrai visage d’une superstar totalement brisée qu’on découvre.
Et même si elle vit une vie digne d’un épisode final des Kardashians avec jets privés, villas XXL et paillettes à foison, cette nuit d’octobre reste gravée à jamais. Comme quoi, la réalité dépasse parfois la téléréalité… même pour une icône du petit écran.
