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Brigitte Macron surnommée “Jean-Michel Trogneux” ? Cette rumeur, lancée sur Facebook en 2021, a fait le tour des réseaux et relancé les délires complotistes en ligne. Ce 5 juin 2025, Xavier Poussard, l’un de ses principaux relais, en parle pour la première fois dans une interview au magazine Society. Une affaire hallucinante qui en dit long sur l’état du débat public…
La rumeur débile qui s’est échappée de Facebook
Tout a commencé fin 2021, avec l’apparition d’un post complètement lunaire sur Facebook affirmant que Brigitte Macron serait née homme, sous le nom de Jean-Michel Trogneux (le nom de son frère). Comme souvent sur internet, une fake news ne reste pas cantonnée à un coin obscur bien longtemps. Deux femmes particulièrement actives sur les réseaux la propagent, et très vite, les tweets et vidéos délirantes s’enchaînent.
Le hashtag #JeanMichelTrogneux devient viral, les commentaires transphobes pullulent, et la désinformation se répand comme une traînée de poudre. Le phénomène prend une ampleur telle que même les chaînes de télé et les talk shows en parlent. Une vraie séquence digne de Secret Story, version théorie du complot.
Une justice qui dit non aux fake news
La réaction ne se fait pas attendre. En février 2022, Brigitte Macron et sa famille portent plainte. Direction le tribunal correctionnel de Paris pour celles qui ont joué aux apprenties détectives du web. Et bingo, le 18 juin 2024, elles sont reconnues coupables de complicité de diffamation publique.
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Le verdict est clair : amende de 500 euros avec sursis pour chacune, et des dommages et intérêts à verser à Brigitte (8 000 €) et à son frère Jean-Michel Trogneux (5 000 €). Parce qu’au passage, c’est lui que les complotistes ont pointé du doigt à tort dans cette histoire. Une décision de justice qui vient rappeler que, même sur internet, tout n’est pas permis…
Xavier Poussard sort du silence
Ça, c’est la nouveauté du jour. Le 5 juin 2025, Xavier Poussard, souvent cité comme le grand chef d’orchestre de cette rumeur tordue, accepte (enfin !) de parler publiquement. C’est dans les pages du magazine Society qu’il revient sur cette affaire et sur les origines de cette théorie, qu’il a soutenue et relayée avec insistance, notamment via sa publication numérique.
Son interview jette une lumière crue sur les mécaniques de diffusion des fake news. Entre éléments détournés, petits montages photo et storytelling à la sauce complot, Poussard détaille comment il a réussi à attirer l’attention du public. Mais ce qui choque, au-delà du contenu, c’est qu’il ne semble toujours pas vraiment mesurer les conséquences de ses propos pour les personnes visées.
Macron cash : “Ils ont du caramel dans la tête”
Évidemment, Emmanuel Macron n’est pas resté silencieux sur cette affaire. Très affecté par la situation de sa femme, le président l’a défendue à plusieurs reprises. Sa phrase, lâchée face aux journalistes : “Ils ont du caramel dans la tête” a énormément fait réagir.
Au-delà de la punchline, c’est un vrai rejet de la transphobie qui s’exprime ici. Pour Macron, cette théorie n’est pas juste absurde, elle est profondément toxique, nourrissant la haine et l’intolérance. Et il n’est pas le seul à le penser…
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Bienvenue dans l’ère du complot à clics
Ce buzz autour de Jean-Michel Trogneux, c’est la preuve que même une idée totalement improbable peut exploser sur les réseaux sociaux. Vous scrollez sur TikTok ou X pendant dix minutes, et vous tombez sur des contenus où tout est remis en question : les identités, les faits, voire même la gravité.
C’est un peu comme dans Les Cinquante : on ne sait plus qui manipule qui, ni quel est le vrai du faux. Et le problème, c’est que ça ne reste pas qu’un simple délire de réseau. Les conséquences sont bien réelles, pour les victimes, mais aussi pour notre rapport collectif à la vérité.
Alors attention quand vous tombez sur des théories “croustillantes” : parfois ça clashe sévère… et ça détruit pour de vrai.