Laurent Baffie s'excuse pour ses vannes sexistes, Thierry Ardisson ne veut pas admettre ses erreurs.

Ardisson refuse de s’excuser : sa riposte directe aux regrets de Baffie sur la “sexualisation”

Ambiance tendue entre deux figures cultes du PAF… Thierry Ardisson et Laurent Baffie, longtemps inséparables sur les plateaux, règlent aujourd’hui leurs comptes à grand renfort d’interviews et de piques médiatiques. En cause ? Des vannes (très) limites passées au crible de l’époque actuelle, que Baffie regrette publiquement… mais pas Ardisson.

Laurent Baffie, en mode mea culpa public

Tout a commencé le 12 avril dernier quand Laurent Baffie a décidé de sortir les mouchoirs. Dans une prise de parole très remarquée, l’humoriste a exprimé sa gêne face à certaines vannes balancées dans ses anciennes émissions avec Thierry Ardisson, notamment des remarques envers des chanteuses qu’il qualifie aujourd’hui de “proies faibles”.

Il explique qu’à l’époque, ils ne voyaient pas la limite, mais qu’avec le recul, certains propos lui font honte. Pour lui, reconnaître ses erreurs est normal, surtout quand on a eu un micro entre les mains aussi longtemps. Une démarche saluée par certains, critiquée par d’autres, mais qui a surtout fait bondir… Monsieur Ardisson.

Thierry Ardisson ne veut pas jouer les repentants

Le créateur de Tout le monde en parle est clair : pas question de s’excuser. Dans une interview accordée à Ciné Télé Revue le 5 juin 2025, il a tenu à répliquer avec sa verve légendaire. Pour lui, tout ceci relève du grand malentendu. Les femmes invitées dans l’émission ? Il les définit comme des “starlettes” venues en connaissance de cause pour vendre un album ou un film.

Et concernant les fameuses punchlines borderline ou les allusions coquines, il balaie l’idée même de “sexualisation”. Selon Ardisson, rien n’était imposé, tout le monde jouait le jeu et savait exactement sur quel plateau il mettait les pieds. En résumé, si la télé d’avant choquait, c’est qu’elle osait… et il n’en a pas honte.

Un “problème d’image” pour la nouvelle génération ?

Thierry Ardisson ne croit pas trop au soudain accès de conscience de son ancien complice. Au contraire, il pense que Baffie cherche aujourd’hui à séduire la jeune génération hyper-connectée et très woke façon Instagram. Pour lui, c’est surtout une stratégie d’image, un repositionnement un peu opportuniste.

Il s’énerve particulièrement contre le terme “proies faibles” utilisé par Baffie, qu’il juge totalement déplacé. Selon lui, cela transforme leur duo d’anciens provocateurs télé en duo de prédateurs, ce qu’il réfute catégoriquement. Ça clashe sévère sur les mots choisis, et Ardisson ne compte pas jouer les coupables désignés.

Pour Thierry Ardisson, le mea culpa de Lurent Baffie n'est pas sincère.

Quand les regrets virent au règlement de comptes

Mais cette affaire est loin d’être la première pique entre les deux anciens compères. Déjà en interview pour La Tribune, Ardisson s’en était violemment pris à Baffie sur un terrain plus… pécuniaire. Il rappelait que celui-ci touchait pas moins de 10 000 euros par semaine à l’époque de leur collaboration. Et maintenant, selon Ardisson, il “crache dans la soupe”.

Baffie, de son côté, se défend d’avoir retourné sa veste. Il affirme ne pas renier “tout” son passé et même être fier de ce qu’ils ont fait ensemble. Il assume son humour corrosif, mais reconnaît aussi que certaines choses ne passent plus aujourd’hui. Pour lui, ce n’est pas hypothéquer le passé que d’admettre avoir parfois dépassé les bornes.

Une amitié médiatique qui n’a pas survécu au temps

Ce clash entre deux figures marquantes de la télé des années 2000 rappelle un peu les tensions qu’on peut voir dans Les Cinquante entre des ex-BFF de programme, où les alliances se font et se défont à vitesse grand V. Ardisson et Baffie, longtemps complices à l’écran, semblent aujourd’hui irréconciliables dans la vraie vie.

Entre regrets assumés d’un côté et refus catégorique de plier de l’autre, cette querelle n’est pas juste un désaccord passager, mais le reflet d’un malaise plus profond : que faire du passé quand la société change ? Le débat est ouvert, mais pour ces deux-là, la fracture est clairement consommée.

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