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Intervilles fait peau neuve et, petite révolution, dira adieu à ses emblématiques vachettes pour son grand retour en 2025. Mais cette décision ne passe pas crème auprès des fans. Invités de l’émission Quelle époque !, Nagui et Bruno Guillon ont décidé de mettre les choses au clair. Et autant dire que leur position est on ne peut plus tranchée.
Les vachettes, c’est fini, et c’est assumé
Attendue pour l’été 2025, la nouvelle version d’Intervilles mise sur la modernité. Programmé pour débuter le 3 juillet, le programme est désormais copiloté par Nagui, accompagné par quelques têtes d’affiche du PAF, dont Bruno Guillon. Dès son annonce, un détail a particulièrement fait bondir les fans historiques du show : l’absence des fameuses vachettes, stars des épreuves foutraques qui ont marqué des générations.
Invités sur le plateau de Quelle époque ! le samedi 7 juin, Nagui et Bruno ont été confrontés à cette polémique, relancée par Léa Salamé en mode pas langue de bois. Et la réponse des animateurs est cash : pas question d’avoir le moindre animal sur le plateau.
Pour Nagui, ce n’est même plus un sujet de débat. Il va jusqu’à comparer avec Fort Boyard où les animaux présents le sont pour une toute autre symbolique. Pas question ici de faire courir une vache devant une armée de gens qui crient.
Bruno Guillon valide à 100 %. Pour lui, en 2025, faire du divertissement avec des animaux n’a plus aucun sens. Il insiste : il préfère largement imaginer les vachettes vivre paisiblement dans des champs plutôt que sous les cris du public d’un plateau télé. Et franchement, vu le niveau sonore qu’il y avait dans l’ancienne version d’Intervilles, on le comprend.
Culture locale vs évolutions de société
Mais Bruno Guillon n’a pas oublié d’où il vient. Il confie avoir lui-même participé à plusieurs toro-piscines dans sa jeunesse. Si aujourd’hui il a changé d’avis, il comprend que pour certains, en particulier dans des villes comme Dax, ces événements font partie intégrante de la culture locale. Il ne juge donc pas celles et ceux qui ne comprennent pas ce revirement.
Cependant, il estime que la télévision se doit de montrer l’exemple. Fini les traditions dépassées, place au respect du vivant, même quand il est à quatre pattes. Cette décision, il la trouve même naturelle : “À un moment donné, il faut vivre avec son temps.”
Nagui, lui, n’a pas seulement un avis mais aussi une expérience personnelle marquante. Il a raconté qu’en 2005, pendant des répétitions, une vachette est morte. Il précise qu’il n’y a pas eu de maltraitance, mais juste le stress ou un accident. Ce souvenir, il le garde encore en tête et ça l’a définitivement convaincu que l’époque des vachettes est révolue.
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Une télé qui veut s’adapter (enfin !)
On sent que l’équipe derrière ce nouveau Intervilles veut dépoussiérer le format. Exit les scènes un peu malaisantes où l’animal devient amuseur public malgré lui. À la place, place aux humains, au délire et à un divertissement plus respectueux et actuel. Genre, un peu comme les nouveautés dans Star Academy cette année : on reste dans le fun, mais avec plus de conscience.
Parce que soyons honnêtes, on aime tous un bon fou rire devant une galère d’épreuve complètement farfelue, mais est-ce que c’est vraiment nécessaire de faire cavaler une vache pour ça ? Nagui et Bruno pensent que non, et on dirait bien qu’ils ne comptent pas changer d’avis.
Maintenant, reste à voir si le public sera aussi open pour dire adieu aux vachettes. Une chose est sûre : ça risque de continuer à clasher sévère entre nostalgie des anciens et volonté de renouveau.