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Dubosc lassé de Patrick Chirac ? Son nouveau film change tout

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Franck Dubosc entame un nouveau chapitre de sa carrière avec « Un ours dans le Jura », un film qui marque un changement de ton et de style pour l’acteur-réalisateur. Adieu les petits slips et les punchlines de camping, bonjour la comédie noire aux airs de thriller décalé. Et franchement, ça lui va bien.

Un ours, un bûcheron, une bagnole : tout commence par un chaos

Le pitch pourrait presque sortir d’un sketch, mais il pose les bases d’un vrai film de cinéma. Tout démarre dans les montagnes du Jura avec un accident pas banal : un ours, un bûcheron et une voiture s’emmêlent dans un grand n’importe quoi. Résultat, une mallette avec deux millions d’euros est retrouvée, et évidemment, tout le monde commence à s’affoler.

Franck Dubosc prend ici un malin plaisir à jouer avec l’absurde, mais toujours relié au réel. Influencé par « Fargo » des frères Coen et « Un plan simple » de Sam Raimi, il nous embarque dans une ambiance tendue, parfois délirante, mais bien ancrée dans un quotidien qu’on reconnaît. Les personnages ne sont pas des superhéros, juste des gens pris dans un engrenage qui les dépasse.

Ça change de sa vibe habituelle, et c’est tant mieux

On ne va pas se mentir, Franck Dubosc, c’était jusqu’ici surtout Patrick Chirac de « Camping », chemisette ouverte et réflexions bien grasses. Mais là, nouvelle vibe. Dans « Un ours dans le Jura », il signe un film drôle, oui, mais plus subtil, plus écrit, et surtout, franchement cinématographique. Pour le scénar, il s’est entouré de Sarah Kaminsky. Ensemble, ils ont concocté une comédie noire qui évite soigneusement la vulgarité gratuite, tout en maintenant un fond de décalage.

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Et entre nous, ça fait du bien de voir Dubosc jouer autre chose que le kéké de service. Il explore ici les nuances, l’ambiguïté — un virage à la Kad Merad dans « Baron Noir », tu vois le genre ? Le gars qu’on croyait limité à ses vieilles blagues de plage et qui te sort un rôle sérieux sans prévenir.

« Patrick Chirac, je le ressors si vraiment on me supplie (et encore…) »

Ce nouveau film, c’est aussi le reflet d’un changement perso pour Dubosc. Dans son interview à VSD, il avoue que le personnage de Patrick Chirac, il en a un peu fait le tour. « Je dirais que je l’améliore », dit-il. En gros, il ne renie pas son passé, mais il sent bien que le rôle lui colle de moins en moins.

« Le costume devient un petit peu trop serré pour moi », ajoute-t-il. Et quand on voit que l’acteur a 61 ans, on comprend qu’il ait envie de tourner la page.

Mais pas de panique pour les fans de la première heure. Il n’a pas complètement bazardé les tongs. Si un jour un film « Camping 4 » pointe le bout de son nez, ça pourrait peut-être se faire. Mais ce sera sûrement un Patrick plus fatigué, plus mature aussi. Moins beauf, plus touchant. Un peu comme lui, en fait.

Dubosc reprendra peut-être la rôle de Patrick Chirac mais sous conditions.

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Dubosc version 2.0 : plus fin, plus posé, mais toujours attachant

Ce n’est pas la première fois qu’un acteur de comédie fait ce virage vers quelque chose de plus sobre. On pense à Benoît Poelvoorde dans « Podium » puis dans « Trois jours et une vie », ou même à Florence Foresti, qui a surpris tout le monde dans « De plus belle ». Avec « Un ours dans le Jura », Franck Dubosc prend le même chemin, et franchement, ça passe crème.

Il reste drôle, mais sans la surenchère. Il veut toujours divertir, mais avec un fond un peu plus costaud. Bref, il nous propose une nouvelle version de lui-même, et si ça continue comme ça, on est prêts à le suivre, même sans mobil-home.

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