Léa Salamé s’apprête à faire un grand saut : celui de prendre les commandes du JT de 20 heures sur France 2. Une nouvelle aventure pro tellement symbolique qu’elle a décidé de quitter la matinale de France Inter. Dans une interview confession accordée à Paris Match, elle se dévoile comme rarement, entre choix de carrière, vie perso ultra assumée et questions d’identité.
Un départ qui change tout
C’est officiel : Léa Salamé ne sera plus la voix du matin sur France Inter. Elle a fait ses adieux émouvants à l’antenne et à son complice Nicolas Demorand, avec qui elle formait un duo bien rodé depuis 2017. Ce départ n’est pas un abandon, mais plutôt une prise de hauteur : direction le 20h de France 2. Rien que ça !
Pourquoi maintenant ? Elle confie avoir longtemps pensé que ce rôle n’était pas pour elle. Trop iconique, trop « français », presque sacralisé. Elle n’aurait jamais imaginé que les choses pourraient tourner en sa faveur. Et pourtant…
Une introspection très spirituelle
Pas question de prendre ce genre de décision sans réflexion. Et pour Léa Salamé, introspection rime avec spiritualité. Elle a cherché des réponses dans les églises, elle a prié ses proches disparus pour tenter d’y voir plus clair. Résultat ? Elle dit avoir ressenti un alignement des planètes (et non, on ne parle pas d’horoscope ici). Comme une évidence. L’heure était venue.
Pendant ce moment de flottement, elle a aussi été courtisée ailleurs. BFMTV a tenté sa chance, mais c’est France 2 qui a remporté la mise. Choisir entre plusieurs offres aussi prestigieuses ? Ça, c’est pépite.
« Je suis une Arabe catholique en couple avec un Juif »
C’est l’une des phrases fortes de son interview à Paris Match. Léa Salamé parle avec fierté de ses origines, de son histoire, et refuse de lisser son image pour coller à un moule. Elle assume totalement ce mélange de cultures, cette singularité qui fait d’elle une journaliste à part. Selon elle, ce ressenti de ne pas être « la vraie Française » du JT lui a longtemps bloqué l’accès à ce rêve qu’elle n’osait même pas formuler.
Mais faut croire que les temps changent. Et que la France du JT aussi.

“J’aime parler de sexe”
Oui, Léa Salamé a balancé cette punchline sans pression. Pour elle, la sexualité fait partie intégrante de ce que nous sommes, au même titre que la spiritualité. Elle revendique un rapport naturel et joyeux au sexe. Rien de dramatique ou de gênant là-dedans. Elle aime en discuter, l’intellectualiser, le vivre. Ça passe crème dans un monde souvent pudibond !
C’est d’ailleurs ce mélange d’affirmations cash et de réflexion profonde qui la rend si fascinante. Un peu comme l’émission Secret Story version 2024 : à la fois jeux de rôles et révélations.
Un love story solide avec Raphaël Glucksmann
Depuis plusieurs années, Léa Salamé partage sa vie avec Raphaël Glucksmann. Leur couple est à la fois discret et soudé. Si demain, Monsieur se présente à la présidentielle de 2027, elle n’hésitera pas : elle quittera le JT pour des raisons d’éthique et d’indépendance. C’est clair, c’est net.
Elle se souvient aussi de leurs débuts : « Quand je l’ai rencontré, il n’était pas politique, mais intellectuel », a-t-elle précisé. Ce qui les lie ?
- Un respect profond
- La capacité de l’autre à se réjouir des succès
- Même quand ceux-ci brillent plus fort
Chose qu’elle n’a pas toujours connue. Elle avoue avoir vécu des histoires amoureuses plombées par des égos en compétition. Ambiance Koh Lanta, mais sans collier d’immunité.
Avec Glucksmann, elle vit une relation d’égal à égal. Enfin un homme capable de se réjouir du succès d’une femme, sans se sentir menacé. Et ça, franchement, c’est rare.
