David Pujadas pense que Léa Salamé n'a pas fait le bon choix.

Pourquoi Léa Salamé prend un gros risque en acceptant le 20h selon Pujadas

Après seize années à incarner le visage du 20 heures de France 2, David Pujadas revient sur sa longue carrière à ce poste, mais surtout sur le choix un peu surprenant de Léa Salamé pour en prendre les rênes. Pour lui, cette nomination est un pari risqué, et il n’hésite pas à le dire haut et fort.

Léa Salamé au 20 heures : une décision étonnante

Le nom de Léa Salamé pour succéder à Anne-Sophie Lapix au JT de 20 heures en a surpris plus d’un, à commencer par David Pujadas lui-même. L’ancien présentateur emblématique de la Deux ne cache pas sa surprise, surtout parce que Léa lui aurait toujours dit ne pas vouloir occuper un tel poste. Alors ce virage professionnel, assez radical on ne va pas se mentir, soulève pas mal de questions.

Et pour cause, David Pujadas ne mâche pas ses mots : “Elle a plus à perdre qu’à gagner.” Selon lui, le journal télévisé, c’est un terrain hyper exposé, où la moindre erreur se voit comme le nez au milieu de la figure. Et Léa Salamé, avec son style bien à elle et sa façon clivante de mener ses interviews, pourrait se heurter à l’attente d’un public habitué à plus de solennité. Ça clashe sévère entre spontanéité et rigueur, en somme.

Le style de Léa Salamé n'est pas adapté au JT de 20h selon Pujadas.

Le 20 heures, une place de choix… mais pas sans danger

David Pujadas sait de quoi il parle : les journalistes qui occupent cette case ne durent jamais éternellement. Lui-même en a fait les frais en 2017, quand France 2 l’a remercié après seize années de bons et loyaux services. Ce poste si prestigieux semble donc réservé aux personnalités solides, capables de tenir la barre malgré les tempêtes médiatiques et les critiques parfois virulentes.

Selon lui, Léa Salamé entre sur un nouveau territoire de jeu, loin de ses émissions de débat ou de ses entretiens politiques punchy. Ici, fini les clashs en direct comme lors du prime de politique où elle a mouché Jean-Luc Mélenchon avec assurance : place à la sobriété, au ton posé et à la rigueur journalistique. Pas sûr que cela colle parfaitement à son ADN télé.

Un départ apaisé pour Pujadas

Interrogé sur son propre départ, David Pujadas se montre plutôt zen. Il pensait initialement vivre la fin du JT comme un drame personnel, mais il a finalement ressenti un immense soulagement. Le fait de quitter la pression quotidienne du 20 heures lui a permis de respirer et de prendre du recul sur sa vie pro. Bref, ça passe crème, avec un peu de temps et de perspective.

Aujourd’hui aux commandes sur LCI, il continue à garder un œil attentif sur France 2, comme quand on observe son ancienne maison avec une pointe de tendresse mêlée à de la lucidité. Et s’il ne remet pas du tout en cause les compétences de Léa Salamé, il pose un regard assez clairvoyant sur les risques liés à sa nomination.

En gros, selon lui :

  • Le public du JT n’est pas forcément prêt pour le ton plus libre de Léa Salamé
  • Elle évoluera dans un format beaucoup plus rigide
  • Elle s’engage dans une aventure médiatique où la stabilité est loin d’être garantie

Reste à savoir si Léa Salamé réussira à imposer sa patte, un peu comme Inès Reg a relevé le défi de Danse avec les stars l’an dernier, contre toute attente. Les paris sont lancés

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