Quelle alimentation devrons-nous adopter pour être en bonne santé en 2050 ? cette réflexion mérite une attention particulière lorsqu’on sait qu’un être humain consomme près de trente tonnes d’aliments et cinquante mille litres de boissons au cours de sa vie.
À quoi ressemblera l’alimentation en 2050 ?
Le récent rapport mensuel de l’Inserm évoque les tendances qui domineront l’alimentation en 2050. Il s’agit de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale abrégé Inserm. C’est une structure publique à vocation technologique et scientifique spécialisée dans les travaux de recherche médicale. Dans son dernier rapport, cet établissement qui pense que l’alimentation représente un enjeu majeur dans notre société, met en exergue nos mauvaises habitudes alimentaires qui sont généralement la source de plusieurs maladies. Selon l’ONU, c’est près de 50% de la population mondiale qui se nourrit mal. Toutefois, certains problèmes causés par l’alimentation peuvent également provenir des changements climatiques. Ceci étant, il faut adopter une certaine alimentation d’ici 2050 pour préserver sa santé.
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- Une alimentation diversifiée
Puisque manger c’est d’abord se faire plaisir, il devient urgent de diversifier son alimentation. Il sera presque rare de voir des personnes se contenter des mêmes aliments dans les 30 prochaines années. Le fait de diversifier son alimentation permet de manger équilibrée.
- Manger plus de légumineuses et de végétaux
Selon l’épidémiologiste Mathilde Touvier, nos plats devraient contenir plus de végétaux (fruits et légumes). Les experts recommandent d’en prendre en moyenne 5 par jour, des légumineuses comme les lentilles, haricots secs, pois, chiches et bien d’autres, devraient être consommés 2 fois par semaine au moins et des fruits. D’après la chercheuse, ces aliments, riches en fibres sont favorables au transit intestinal.
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- Privilégier les produits locaux et produits de saison
Alors que la question du réchauffement climatique est au centre des débats, les spécialistes de l’alimentation pensent que la production des aliments doit se faire en adéquation avec les saisons. Ils conseillent fortement la consommation des produits locaux. De nos jours, on constate une progression dans ce sens car plusieurs restaurants proposent uniquement des produits de saison. D’ici 2050, on évitera les cultures sous serres transportées sur de longues distances.
- Consommer bio
Bien que les produits bio soient encore pour la plupart chers, ce qui ne permet pas toujours à tout le monde de s’en procurer. L’Inserm pense néanmoins qu’il n’est pas impossible de voir une alimentation essentiellement tournée vers le bio en 2050. Pour ce faire, certains comportements sont à éviter, comme la consommation abusive de la viande ou le gaspillage alimentaire, estimé à 30%.
- Consommer moins de viande
La consommation excessive de la viande en général et particulièrement la viande rouge, augmente le risque de mortalité au travers des maladies comme le cancer, le diabète, les AVC ou des maladies cardiaques. De nos jours, on constate une légère diminution de la consommation de la viande. D’après la Food and Agriculture Organization (FAO), la consommation de viande par habitant devrait baisser de 3% en 2020 contrairement en 2019.
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- Privilégier les produits enrichis
Ces produits font progressivement leur apparition, d’autant plus qu’ils sont consommés pour faire du bien au corps. Les plus connus sont les probiotiques qui jouent un rôle de facilitateur de la flore intestinale. Ils sont généralement présents dans les céréales ou les yaourts, pouvant apporter plusieurs bénéfices pour notre santé.
Dans le magazine de l’Inserm du mois de juillet où plusieurs pages ont été consacrées à la nutrition, on note que près de 30% des français adultes mangent trop de sucres, 63% aiment trop de charcuterie, 79% consomment plus de sel…Toutefois, notre alimentation doit davantage contribuer à notre bonne santé et non le contraire et c’est d’ailleurs pour cette raison que l’Inserm permet de découvrir ce qu’il faudra manger dans 30 ans pour être en parfaite santé.