L'émission de cyril hanouna était bien animée ce mercredi 16 septembre. L'ancien présentateur des deux saisons de Loft Story, Benjamin Castaldi aurait poussé un violent coup de gueule contre les déclarations de certains animateurs et journalistes au sujet de leurs salaires, s'appuyant sur Nagui comme exemple.
Un débat sur les salaires des animateurs français sur TPMP
Benjamin Castaldi était l'un des intervenants sur le plateau de TPMP, présenté par Cyril Hanouna. Ces derniers se sont intéressés quelque peu, aux sommes faramineuses que reçoivent certaines célébrités de la télévision, en guise de salaire. Il faut dire que le débat sur les salaires des animateurs français ne date pas d'aujourd'hui. Il y a trois mois, notamment en juillet dernier, Mediapart avait révélé la valeur financière, estimée à 100 millions d'euros, du contrat entre la société de production de Nagui et France Télévisions depuis 2017 jusqu'en 2020. Cette information qui avait fait tant parler, avait fait réagir le président de Médiapart, qui précisait qu'il s'agissait du montant qu'il gagnait de sa société et non son salaire en tant qu'animateur.
https://www.instagram.com/p/CByAVxXJBsh/
Le magazine Capital en parlait déjà en 2018 en se penchant sur la société de production Air Productions, une propriété du groupe Banijay appartenant à Nagui. Ce journal révélait les recettes que cette entreprise avait engrangées et qui étaient estimées à trente-deux millions d'euros seulement pour l'année 2016-2017. Les investigations de Capital lui avaient permis de découvrir que l'animateur touchait entre 750 000 euros et 1 million d'euros chaque année, sans oublier son salaire annuel chez France Inter qui variait entre 120 000 et 150 000 euros. Il faut dire que le présentateur de Tout le monde veut prendre sa place n'avait pas voulu s'exprimer sur son chiffre d'affaires dans Stratégies, mais avait néanmoins reconnu les révélations concernant son salaire.
https://www.instagram.com/p/B2ge0uPp5gu/
Le coup de gueule de Benjamin Castaldi sur Nagui
Ce mercredi 16 septembre, le présentateur de Touche pas à mon poste et ses invités se sont entretenus autour de la problématique « les animateurs sont-ils trop payés ? ». Ce n'est pas la première fois que Benjamin Castaldi s'exprime sur de tels sujets. L'invité de l'émission de Cyril Hanouna était Jordan De Luxe, un expert des questions liées aux salaires des célébrités. C'est dans son émission Non Stop que ce dernier s'est révélé comme spécialiste des salaires de stars car il parvenait à obtenir les chiffres authentiques des salaires des gens qu'il invitait à son émission. Benjamin Castaldi, qui a déjà plusieurs fois fait l'objet de critiques concernant son salaire, a saisi l'occasion lors de TPMP pour pousser un coup de gueule contre certains de ses collègues animateurs. Il a entamé ses propos en déclarant « Là où il y a une hypocrisie qui commence vraiment à me courir sur le haricot, moi j'essaie de ne plus parler d'argent parce que ça m'a coûté très cher (…) il y a des animateurs qui se font une fierté de dire ‘ah mais je touche 5 000, 10 000€ par mois', ils nous prennent pour des jambons, mais à un point moi ça me rend dingue ».
https://www.instagram.com/p/B-RYPpuiI2o/
Lors de cet échange, Benjamin Castaldi qui semblait très remonté a poursuivi son propos en ces termes « Le mec te fait la morale sur l'écologie, sur comment il faut se comporter, de comment il faut dépenser son blé… » jusqu'à ce qu'il soit interrompu par le présentateur de l'émission qui lui a posé la question de savoir s'il parlait de Nagui mais il répond « Je parle pas de Nagui, c'est vous qui l'avez dit ». Puisque le mari d'Aurore Aleman s'était lancé dans la logique de la dénonciation, il était de bon ton qu'il fasse preuve d'honnêteté en dévoilant également son propre salaire. Ce dernier a évoqué ce qu'il percevait dans le passé, notamment sur TF1 où il a affirmé qu'il gagnait un salaire annuel de plus d'un million d'euros, pouvant varier entre 1,3 et 1,7 millions d'euros par an. Malheureusement pour l'animateur, ce bonheur n'avait pas duré bien longtemps.