Toutefois, la vie sera-t-elle celle de 2019 par exemple ? Est-il vraiment possible de sortir indemne de cette crise sanitaire ? Pourrons-nous réellement retrouver une vie normale comme autrefois ? Il y aura sans doute des modifications par rapport aux comportements de certains, car il ne faut pas oublier que des Français sont clairement traumatisés par la crise sanitaire. Avec le couvre-feu ou encore les nombreux confinements, il est difficile de garder la tête froide et de ne pas succomber à certains symptômes liés à la dépression.
Les experts de l'Institut Pasteur parlent du retour à la vie normale
Les vacances de Pâques ont été chamboulées puisque le calendrier des congés a été modifié par le gouvernement pour permettre aux écoles de fermer. Les enfants sont pour l'instant à la maison pour des cours à domicile et notamment en visioconférence, mais le retour à l'école pour les primaires et les maternelles est prévu pour le 26 avril. À la suite des quatre semaines de confinement, la France pourrait envisager une réduction du virus comme Emmanuel Macron a pu le préciser.
Vaccination contre le Covid-19 : ce que dit l'Institut Pasteur à propos d'une possible fin des gestes barrières à l'automnehttps://t.co/C9NVo4hU6d pic.twitter.com/aY6raId2iI
- Les experts de l'Institut Pasteur ont donc pu se focaliser sur la situation et ils estiment que le retour à la normale sera programmé pour cet automne.
- Ce n'est toutefois pas aussi simple, car une condition importante devra être respectée par les Français.
- Il faut que les gestes barrières soient toujours au rendez-vous notamment pour les prochains mois et il faudra que la campagne vaccinale soit intense.
Avec les vaccins contre le coronavirus, il sera beaucoup plus facile d'atteindre l'immunisation collective, le virus n'aura donc plus le monopole. C'est une bonne nouvelle, mais il faut prendre l'information avec des précautions, car vous n'êtes pas à l'abri d'un revirement de la situation. Par exemple, si la campagne vaccinale ne prend pas la tournure souhaitée, les Français ne se vaccineront pas et il sera difficile de lutter contre la Covid-19.
Comme Emmanuel Macron a pu le préciser au même titre que Jean Castex et Olivier Véran, la vaccination reste la seule qui nous permettra d'envisager la suite avec un peu plus de sérénité. L'effort collectif des vacances de Pâques permet aussi à la campagne vaccinale d'enclencher la seconde vitesse tout en réduisant également les interactions sociales.
Covid-19 : pourquoi le « retour à la normale » est incertain https://t.co/v2BhPs6KJV
Deux éléments fondamentaux pour un retour de la vie d'avant
Dans les colonnes du Monde, vous pouvez notamment découvrir les conditions qu'il faudrait respecter pour que l'automne sonne la délivrance. Nous pourrions alors dans ce cas de figure envisager des fêtes de Noël en famille, avec des amis, des collègues sans, forcément, nous soucier de la crise sanitaire. C'est toutefois un scénario idéal, mais il faut être prudent. En effet, les experts estiment qu'il faut une couverture vaccinale importante pour l'ensemble de la France et les caractéristiques de transmission ne sont pas à mettre de côté.
Toutefois, si certains pensent que les gestes barrières pourront être abandonnés à la fin du troisième confinement, il est important de noter qu'ils pourront rythmer notre quotidien encore longtemps. Même si l'immunité collective est atteinte, le port du masque sera-t-il nécessaire ? Faudra-t-il respecter la distanciation sociale ? Sera-t-il judicieux d'avoir recours à du gel hydroalcoolique ? Si vous êtes vacciné et que le vaccin porte ses fruits, sachez que les gestes barrières permettent aussi de protéger les autres, c'est-à-dire ceux qui n'auront pas reçu une dose.
Dans tous les cas de figure, la patience est de mise, ne relâchons pas nos efforts pour envisager un retour à la normale dans les prochains mois, mais l'automne reste une supposition.