Le chef de l'état a appelé lundi à l'ambition, à la solidarité et la conférence pour lutter contre les effets du changement climatique, lors de la conférence des Nations Unies sur le climat (COP26), à Glasgow. L'évènement a réuni plus de 120 présidents venus des différents continents pour trouver des accords pour limiter la dégradation de l'environnement et le réchauffement climatique.
L'incompatibilité des accords commerciaux avec les objectifs de lutte contre la corruption
Ce lundi 1er novembre, emmanuel macron a plaidé, lors de son allocution à la COP26 de Glasgow, pour des approches nationales qui concourent véritablement à l'objectif d'une hausse de la température limitée à 1,5 °C, par rapport à la période préindustrielle. Devant ses homologues, le chef de l'état français a appelé les « plus gros émetteurs » de gaz à effet de serre en retard sur par rapport à leurs engagements, à rehausser leurs objectifs.
« Les pays riches doivent prendre leurs responsabilités pour financer la transition énergétique dans les pays en voie de développement à hauteur de 100 milliards de dollars par an jusqu'en 2025, comme ils s'y sont engagés », a poursuivi Emmanuel Macron dont le mandat arrivera à terme dans quelques mois. « La France a été condamnée récemment par la justice pour son inaction climatique », assure le président, soulignant que son pays et l'UE paient déjà leur « juste part ». « Le succès est à portée de main si nous nous mobilisons, décidons et agissons ensemble », a insisté le président français.
En défendant davantage une meilleure coordination des agendas de lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité et des océans, le président français a souligné « l'incompatibilité de ces combats avec des accords commerciaux qui ne les prennent pas en compte ».
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Il est temps de dire assez : Antonio Guterres se donne la voix
Bien avant l'intervention d'Emmanuel Macron, Joe Biden a évoqué, au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique, une « opportunité incroyable » pour l'économie. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a exhorté les dirigeants venus de tous les coins du monde à agir pour « sauver l'humanité des catastrophes et impacts du réchauffement ».
« Il est temps de dire ‘Assez' », a sermonné le secrétaire général devant les dirigeants et les milliers de délégués et d'observateurs réunis à l'occasion de la conférence du climat qui va durer deux semaines.
« Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes », a-t-il déploré, dénonçant notre « addiction aux énergies fossiles ».
De son côté, le Premier ministre britannique, boris johnson ami en garde contre la colère « incontrôlable » que provoquerait l'échec de cette COP26. « L'humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une sur l'horloge de l'apocalypse. Nous devons agir maintenant », a déclaré l'hôte du sommet. « Nos enfants, les enfants pas encore nés et leurs enfants (…), si nous échouons, ils ne nous le pardonneront pas », a-t-il insisté.