Indignée, la star a publié une plainte sur son site pour montrer qu’il est déterminé à aller plus loin, jusqu’à saisir la justice pour obtenir gain de cause.
Non-respect des droits d’auteurs
Neil Young est un célèbre auteur-compositeur et chanteur canadien. Il joue notamment de la musique folk, country et surtout du Rock. Bon nombre de ses chansons ont eu du succès. À tel point que le président américain lui-même en utilise quelques-uns en guise de bande-son lors de ses meetings politiques. Ce qui déplaît énormément à Neil Young. Ce dernier affirme que le locataire de la maison blanche n’a pas obtenu son accord pour l’utilisation de ses chansons. Considérant cela comme une injustice, le chanteur de 74 ans n’est pas resté les bras croisés en réagissant de manière très ferme.
No artist wants to be associated with this campaign of hate 👇
The legendary musician @NeilYoung filed a lawsuit against @realDonaldTrump for copyright infringement after Rockin’ in the Free World and Devil’s Sidewalk were played at a rally.#Resisthttps://t.co/nateWMjIT6
— Democratic Coalition (@TheDemCoalition) August 5, 2020
Neil Young menace de lancer une procédure judiciaire à l’encontre de l’équipe de campagne de Donald Trump. Le chanteur veut notamment interdire toute utilisation future de ses chansons par le président pendant ses meetings électoraux de cette année. Pour cause, la star du rock a estimé que ses droits en tant qu’auteur et propriétaire ont été bafoués. Des titres comme Rockin’ In The Free World, ou encore Devil’s Sidewalk qui ont servi de bande-son dans les précédents meetings du président candidat ne devront plus être utilisés sans autorisation du chanteur. La plainte postée par la star sur son site témoigne de son indignation ainsi que de sa détermination à protéger ses œuvres.
Neil Young « ne peut, en son âme et conscience, permettre que sa musique serve de support à une campagne d’ignorance et de haine, conflictuelle et antiaméricaine » disait-il dans la plainte.
Le chanteur Neil Young porte plainte contre Donald Trump pour l'empêcher de jouer ses chansons en meeting
➡ «Imaginez ce que je ressens lorsque j'entends "Rockin'in the Free World" après que ce président a parlé» > https://t.co/CZQ9ECWApl pic.twitter.com/G4vTLltQkP— Le Parisien (@le_Parisien) August 5, 2020
Il n’y a pas de date sur la plainte. Quoi qu’il en soit, cette phrase très explicite démontre que Neil Young et les juristes qui l’accompagnent sont déterminés à militer haut et fort pour que justice soit faite. Pour cela, ils sont en train de lancer une procédure judiciaire contre Donald Trump auprès d’un tribunal fédéral de New York. Leur objectif est de demander jusqu’à 150 000 dollars de dédommagement pour chaque infraction commise.
Un conflit qui touche aussi d’autres artistes
Ce n’est pas la première fois que Neil Young dénonce une utilisation sans autorisation de ses titres par le président américain. Cela s’est déjà produit de nombreuses fois durant les précédents meetings politiques de Trump. De ce fait, le chanteur mécontent n’a plus pesé ses mots en qualifiant Donald Trump de « honte pour toute l’Amérique ». Cela s’est passé au moment où le chanteur a offert son soutien au démocrate Bernie Sanders.
Par ailleurs, le cas de Neil Young n’est pas un cas isolé. Donald Trump a également provoqué l’irritation d’autres stars. Parmi eux : Adèle, Aerosmith et Rihanna, Pharrel Williams, ainsi que d’autres victimes comme les héritiers de Prince.
Artists who have told @realDonaldTrump to stop playing their music at his hate rallies:
— @axlrose
— @rihanna
— @Adele
— @Aerosmith
— @Pharrell
— @NeilyoungNow it is time for America to send a loud message to the @GOP that its sonnet of fear & hate has no place here. #VoteBlue
— Ryan Knight ☭ (@ProudSocialist) November 5, 2018
Même le légendaire groupe de Rock britannique The Rolling Stones est en conflit avec Trump pour les mêmes raisons évoquées précédemment. Le 20 juin dernier, le président américain a tenu un meeting politique à Tulsa, un bastion républicain sis dans l’Oklahoma. C’est lors de ce meeting que l’une des chansons du groupe de rock a été utilisée. En riposte, les membres du groupe ont menacé d’intenter une action en justice à l’encontre du président américain s’il continuait d’utiliser leur chanson intitulée « You Can’t Always Get What You Want » sans leur consentement.
Le président américain campera-t-il sur sa position en continuant de faire des mécontents parmi les stars ? À suivre…