Ecoles : une lettre permettrait aux parents de refuser que leurs enfants soient vaccinés contre le Covid-19 !

Une fausse rumeur qui a affolé les parents

La rentrée oblige, malgré le fléau du coronavirus qui demeure présent. Les enfants sont dès lors de nouveau à l’école. Ces derniers temps, une rumeur a fait scandale sur les réseaux sociaux. Nombreux sont les internautes qui ont partagé la fameuse publication virale. En effet, cette dernière prétend que des tests au Covid-19 seront effectués dans les établissements scolaires. Aussi, des vaccins seront administrés aux enfants. En pièce jointe, un « avenant dérogatoire à la fiche d’infirmerie » a été inséré. Un document qui incite les parents à s’opposer au dépistage de leurs petits êtres chers. Ainsi, à travers le remplissage de cette lettre type, les tuteurs peuvent faire objection au test Covid-19, ainsi qu’au vaccin. Toutefois, tout ce qui a été dit n’est qu’une rumeur sans aucune valeur.

https://.com/MitardConfinem1/status/1301439955340791808?s=20

En effet, ces propos n’ont pas été prévus dans le protocole sanitaire face au coronavirus, au sein des écoles. Sur le site du ministère de l’Éducation nationale, seul le port du masque est rendu obligatoire. Ceci n’est même applicable qu’aux élèves de plus de onze ans. Outre cela, encore sur le site du ministère, une circulaire a été adressée aux recteurs d’académies. Cette dernière décrit la procédure en cas de suspicion d’un éventuel cas d’infection quant aux enfants. Dans le cas où un élève présenterait des signes au sein de l’école, il est « impérativement isolé ». Il sera dès lors amené dans une pièce spécialement conçue, loin de la communauté scolaire. Entre temps, l’établissement a la responsabilité de contacter les parents. Dès lors, dans l’attente d’un retour à domicile, l’enfant sera sous surveillance d’un membre du personnel. Dont tous deux porteront des masques. L’obligation de l’école s’arrête jusqu’à l’invitation des parents à se rapprocher d’un médecin traitant avant un retour de l’enfant en classe.

Il est clair que l’Éducation nationale n’a guère évoqué que les écoles feront des dépistages ou vaccins sur les enfants.

Une publication qui ne tient pas la route

De par ces arrêtés ministériels, d’autres raisons témoignent de l’inexactitude de la publication alarmiste. D’abord, aucun vaccin contre le coronavirus n’est officialisé. Aussi, selon le syndicat des infirmiers scolaires, « l’école n’est pas un établissement de soins, mais un lieu de vie ». Stipulant ainsi que les établissements scolaires n’ont pas vocation à vacciner ni à dépister les élèves. Les missions des infirmiers au sein des écoles sont d’assurer « les soins infirmiers ». Dès lors, bien que les personnels médicaux puissent administrer des médicaments, ils sont encadrés par un protocole. Inséré dans un bulletin officiel de l’Éducation nationale du 6 janvier 2000. Dans ce dernier, une liste très précise du type et du nombre de médicaments peut être consultée. Cela concerne surtout les substances destinées à soulager les élèves. À savoir, le paracétamol, le sérum physiologique, ou encore les bains de bouche.

En outre, l’autorité parentale prime chez les mineurs. De ce fait, les parents d’élève s’engagent à ne pas remettre leurs enfants aux établissements scolaires. Ceci est valable en cas de signes symptomatiques, comme une forte fièvre, chez l’étudiant ou dans sa famille. Ainsi, vu que l’enfant infecté n’a pas franchi le seuil de l’école, le test de dépistage revient donc aux parents.

En bref, en aucun cas les écoles n’effectuent de tests PCR ni de tests sérologiques. Ils n’ont également aucun droit de vacciner les élèves. Toutefois, dans le cas où ces derniers soient rendus obligatoires, le consentement des parents d’élèves serait primordial. Il est donc impossible de les effectuer sans feu vert de l’autorité parentale.

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