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Pendant les deux premières semaines du mois d’octobre, les Français ont connu des conditions météo particulièrement chaudes. Cette période se place même au rang des automnes les plus chauds connus dans l’Hexagone au cours des dernières années. Alors qu’on s’attendait à un temps plus doux, l’été indien a décidé de se prolonger, jusqu’à développer un temps caniculaire.
Finalement, vers la mi-octobre, les choses ont commencé à changer. Un épisode cévenol, entraînant avec lui des perturbations, a fait son entrée sur le territoire français. Et depuis, les prévisionnistes annoncent la succession de systèmes dépressionnaires à quelques jours d’intervalle uniquement. La situation a même laissé de nombreuses régions sous alerte « pluies et inondations ». Mais ces conditions météo vont-elles durer ?
Un automne pas comme les autres
Les deux premières semaines d’octobre nous avaient presque fait oublier que l’automne était à nos portes. La France a été baignée de chaleur, s’offrant ainsi l’un des automnes les plus chauds de ces dernières années.
Cependant, cette douceur devient éphémère, car vers la mi-octobre, un épisode cévenol a frappé, annonçant un changement radical. Les perturbations météo se sont alors multipliées, et les prévisionnistes prévoient leur persistance à court terme.
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Il y a eu notamment le système dépressif Babet, la tempête Aline et la récente dépression nommée Bernard. Ce week-end du 28 et 29 octobre, une éventuelle tempête appelée Ciarán se profile déjà à l’horizon.
Des changements de la météo en perspective ?
Cette période de météo capricieuse s’inscrit dans le schéma classique de l’automne en Europe de l’Ouest. À ce moment de l’année, cette zone se trouve toujours au cœur des conflits de masse d’air.
L’air polaire, descendant du nord, entre en opposition avec l’air chaud d’origine subtropicale qui résiste sur l’Afrique du Nord et la Méditerranée. Cette confrontation est la recette parfaite pour des dépressions atmosphériques et des perturbations, entraînant des pluies fréquentes sur le continent européen.
Ce contraste entre les masses d’air est la clé pour comprendre la persistance des dépressions et des perturbations. Malheureusement, la météo ne semble pas encline à faire de cadeaux. Cette situation devrait persister au moins jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Il est peu probable de connaître une franche amélioration dans un avenir proche, alors mieux vaut prévoir des journées pluvieuses.
Des risques d’inondations
La persistance des pluies abondantes en cette période automnale et hivernale soulève une inquiétude majeure : la saturation des sols et les risques d’inondations. Alors que l’été laisse place à l’automne, la végétation ralentit son absorption d’eau. Pourtant, les sols commencent déjà à cumuler de manière significative les précipitations météo.
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La saturation des sols est un phénomène naturel, mais il devient préoccupant lorsque les pluies sont continues et abondantes, comme c’est le cas actuellement. En effet, les sols, déjà gorgés d’eau, atteignent leur capacité maximale de rétention, ne pouvant plus absorber davantage d’humidité. Cela a pour effet d’augmenter considérablement le risque d’inondations.
Comme l’eau en surplus n’a nulle part où aller, sauf à s’écouler vers les zones les plus basses, il y a des risques d’inondations soudaines.
