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Alors que tout le monde cherche immédiatement à pointer du doigt les causes les plus évidentes, telles que des problèmes techniques ou une mauvaise organisation, il semble qu’une autre raison étonnante soit souvent à l’origine de ces décalages horaires : les superstitions des joueurs.
Les superstitions des sportifs : un impact insoupçonné
Ça peut paraître étrange, mais il semblerait que les superstitions des athlètes aient un véritable impact sur les matchs et leur déroulement. Loin d’être rare, il s’avère même que bon nombre de sportifs professionnels ont leurs propres rituels et croyances, qu’ils soient superstitieux ou simplement adeptes d’une routine bien précise avant chaque compétition.
Et lorsque ces petits « grigris » prennent du temps, ils peuvent effectivement finir par causer des retards dans le début des matchs.
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Quelques exemples
Serena Williams : La célèbre joueuse de tennis a plusieurs rituels pré-match, comme faire rebondir la balle cinq fois avant son premier service et deux fois avant ses autres services, ou encore porter les mêmes chaussettes durant tout un tournoi.
Cristiano Ronaldo : L’attaquant portugais a pour habitude de se raser les jambes avant chaque match, et certains disent qu’il lui arrive même de demander à un coéquipier de le faire à sa place si nécessaire.
Rafael Nadal : Connus pour être un joueur très superstitieux, il soigne particulièrement sa préparation pour les terrains de tennis. Avant d’entrer au terrain, il saute par rapport aux cordes de la raquette et lors des pauses, il pose systématiquement deux bouteilles d’eau : une chaude et une froide.
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Même les équipes peuvent parfois développer des superstitions collectives, comme tenir des séances spéciales de motivation ou respecter certaines coutumes locales avant de s’engager dans une compétition. Ces cérémonies aussi peuvent retarder le début des matchs.
Les raisons derrière ces rituels et croyances
Si les sportifs semblent accorder autant d’importance à leurs superstitions et autres routines, c’est principalement parce qu’ils cherchent à se rassurer et à gagner en confiance avant d’affronter un adversaire. En effet, ce genre de comportement constitue une manière pour eux de diminuer leur stress et leur anxiété, et ainsi d’améliorer leurs performances sur le terrain.
Un besoin de contrôle
Pour bon nombre d’athlètes, ces rituels pré-match sont avant tout liés à un besoin de contrôle, voire à une crainte de l’imprévisible.
Dans un contexte où l’incertitude est présente à chaque instant et où de nombreux facteurs échappent aux sportifs, ces pratiques agissent comme un rempart, une manière de se détacher des aléas du jeu pour mieux se concentrer sur leurs performances.
La force de l’habitude
Dans d’autres cas, ces rituels relèvent plutôt d’un simple besoin de suivre une routine bien établie, qui rassure et permet de maintenir un certain niveau de concentration.
En reproduisant les mêmes gestes encore et encore avant chaque match, le sportif crée en effet une sorte de zone de confort lui permettant de se préparer mentalement à la compétition, sans risque de désorganisation ou de surprise.
Un enjeu difficile à gérer pour les organisateurs
Pour autant, si ces superstitions peuvent être bénéfiques pour les athlètes eux-mêmes, il n’en constitue pas moins un véritable casse-tête pour les organisateurs, qui doivent parfois jongler avec ces rituels peu communs pour éviter que les retards s’accumulent.
Une régulation nécessaire ?
Certaines voix s’élèvent ainsi pour demander une meilleure régulation de ces pratiques, afin de limiter leur impact sur le bon déroulement des compétitions. Toutefois, imposer de telles restrictions pourrait amener certains sportifs à perdre en confiance, voire même à renoncer à participer à certaines épreuves : un véritable dilemme pour les instances dirigeantes, donc.
Une tolérance calculée
Dans ce contexte, il semblerait que la solution la plus adaptée reste de trouver un juste milieu entre tolérance et fermeté. Ainsi, si les retards sont effectivement causés par des rituels superstitieux ou des routines impérieuses, il convient alors de pousser un peu les limites du raisonnable, sans toutefois tomber dans le laxisme total pour autant.
Il est indéniable que les superstitions des sportifs peuvent parfois causer quelques problèmes d’organisation, mais aussi rendre le monde du sport encore plus fascinant et imprévisible qu’il ne l’est déjà !
Un détail qui fait toute la différence… et qui nous rappelle que derrière toutes ces performances hors du commun se cachent avant tout des hommes et des femmes en proie aux mêmes peurs et incertitudes que chacun d’entre nous.