L’acte audacieux de Valérie Pécresse qui fait adopter le port d’arme pour les policiers municipaux !

Dans une résolution datant de ce mercredi 22 septembre, la présidente de la région Île-de-France a fait adopter un amendement pour le financement de l'armement de la police municipale. C'est une décision qui va permettre désormais aux policiers municipaux de porter une arme létale en ville. Cet amendement, quoiqu'adopté, a fait objet de nombreuses critiques de la part des détracteurs qui l'estiment « inacceptable ».

 

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Les policiers équipés en diverses armes

La décision d'armer les agents d'état dans la région de l'Île-de-France revêt le caractère d'un soutien pour renforcer la sécurité dans les municipalités de cette région. Selon les explications de Frédéric Péchenard, vice prédisent de la région chargé de la sécurité et ancien directeur de la police nationale sous , « Il a été décidé de soutenir les maires décidant d'armer leurs polices municipales ».

En effet, l'amendement s'en tient aux dispositions légales. « L'armement prévu aux articles R 511-12 et suivants du code de sécurité intérieure » a détaillé la même source. Les armes concernées sont entre autres les revolvers chambrés pour le calibre 38 spécial, le 357 magnum, les armes de poing ou à feu d'épaule et les pistoles à impulsion électrique.

Cet amendement de la présidente du conseil régional de l'Île-de-France n'a pas été totalement du goût de ses pairs ainsi que des autorités de la région. Déjà, les critiques fusent de partout.

 

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« C'est un amendement totalement inacceptable »

Peu avant la présentation de l'amendement, les voix se sont levées au sein du conseil régional pour aller contre. L'opposition de gauche a notamment dénoncé un de force. De son côté, le groupe communiste a dénoncé un amendement envoyé à ‘' 00 h 16 '', la nuit qui a précédé sa présentation. « Valérie Pécresse impose, sans débat ni passage en commission, une mesure inédite qui ne relève pourtant pas des compétences de la Région », ont souligné les communistes.

D'un autre côté, la présidente du groupe écologiste, Ghislaine Senée, a déclaré en assemblée plénière que « est un amendement totalement inacceptable sans au moins un débat démocratique ». Pendant le même temps, un soutien favorable à l'armement létal des policiers en la personne de Wallerant de Saint-Just a fustigé une discussion « au débotté et à brûle-pourpoint ».

Dans un message qu'il a posté sur son compte , le conseiller régional LFI, Paul Vannier a aussi marqué son opposition à cet amendement.

Cependant, Vincent Jeanbrun, chef du groupe LR et droite au même titre que Valérie Pécresse, a de son côté, critiqué dont la future police municipale ne sera pas équipée d'arme létale. « On peut faire le choix, comme Mme Hidalgo […] de demander à des agents de police municipale de risquer leur vie sans la capacité de se défendre », a-t-il déclaré.

Une déclaration qui n'a pas tardé à avoir sa réplique de la part de Jean-Marc Germain, conseiller régional du PS et épouse de la candidate à la présidentielle. « Je pense à nos collègues de Montrouge, à Clarissa Jean-Philippe (tuée par Amedy Coulibaly en janvier 2015) dont les collègues auraient pu peut-être la sauver s'ils avaient été armés », a-t-il justifié.

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