Lorsque les français ont commencé à entendre parler du coronavirus, ce virus se trouvait encore loin de leur territoire – il était même dit que jamais il ne se retrouverait en europe. C'est en Chine qu'il était localisé et il semblait faire des ravages. La stratégie du gouvernement était pourtant d'éviter la panique et un jeu de minimisation du virus s'est lancé. L'avenir a cependant donné tort à toutes ses prises de parole visant à rassurer puisque les français, comme plus d'un tiers de la population mondiale, se sont retrouvés en confinement pour limiter au mieux la propagation du virus. Si ce confinement est désormais loin derrière nous (il s'est terminé le 11 mai dernier), de nouvelles mesures sont aujourd'hui mises en place face à la vivacité du coronavirus, de quoi faire craindre le pire pour l'avenir.
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michel cymes minimise le virus mais ne regrette pas
Deux camps s'affrontaient dans les médias français. D'un côté, les journalistes qui mettaient en avant la situation inédite et potentiellement catastrophique en Chine. De l'autre, ceux qui souhaitaient ne pas effrayer les français et mettaient en avant le faible taux de mortalité d'un virus qui ne serait pas plus dangereux que la grippe, mais dont le côté inédit était logiquement effrayant. Michel Cymes a préféré de son côté opter pour la deuxième option, en rassurant son audience.
Selon lui, il ne fallait pas s'alarmer car « la majorité des personnes qui contractent le virus ne développent pas de forme grave« . Rapidement, les propos du médecin sont relayés, mais aussi mélangés à des fake news. «Comme tous les journalistes ne sont pas assez professionnels pour aller vérifier, ils ont tous fait du copié collé et j'ai vu dans la presse je ne sais pas combien de reprises que j'avais dit « gripette » donc tout le monde se dit « Il a minimisé ». Je n'ai jamais prononcé ce mot» avait-il confié sur Quotidien. Il expliquait alors qu'il ne s'agissait pas d'une gripette, mais « d'une forme de grippe plus cognée que la grippe« . Il se refusait cependant encore à faire peur !
Le médecin ne regrette néanmoins pas d'avoir souhaité rassurer les français : « Je me prends des coups, mais je m'en fous du moment que j'ai divulgué ce que je pense être la bonne information ».
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Le port du masque dans la rue ne sert à rien selon lui
Invité par Laurent Ruquier sur France 2 pour son émission On est en direct, Michel Cymes a assuré la promotion de son nouveau livre, Sur l'Amour. L'occasion pour celui qui ne porte de Marine le Pen dans son coeur de, notamment, parler du baiser. « C'est vrai que c'est un livre dans lequel, parfois, j'apporte un petit peu de notions très médicales, et moins romantiques. Et dans un baiser, effectivement, tout le monde sait qu'on s'échange énormément de bactéries et de virus, alors en ce moment… on évite ! »
Le lien avec le coronavirus se fait évidemment de lui-même et la discussion évolue logiquement dans ce sens. Le médecin a confié que, de son côté et malgré la situation, il continuait d'embrasser sa femme. Il considère en effet qu'il faut « vivre un peu« . Il en profite alors pour faire une confidence qui risque fort de faire polémique, et elle concerne le port du masque : « Moi, par exemple, je ne porte pas de masque dans la rue, parce que j'estime que ça ne sert à rien, sauf si on est dans une rue bondée, parce que commerçante, parce qu'on croise pleins de gens ».
Le problème avec cette déclaration n'est pas tant qu'il pense que le port du masque est inutile, mais plutôt qu'il se refuse à en porter un quand bien même c'est obligatoire. Pour rappel, si vous ne portez pas un masque lorsque vous n'êtes pas dans votre domicile (et même dans les rues), vous risquez 135 euros d'amende. On ne peut que vous conseiller d'écouter les directives données par le gouvernement et de les respecter – que vous les compreniez ou non, sans quoi votre bourse risque de s'alléger dans les jours ou semaines à venir.