C'est maintenant de notoriété publique, Netflix adore les séries animées et a décidé de véritablement asseoir son catalogue face à ses concurrents. Ainsi, non contente de s'être procuré les droits de diffusion de nombreuses œuvres cultes, à l'image de naruto Shippuden ou de One Piece, la plateforme persiste et signe depuis quelques semaines avec l'intégralité des films de miyazaki et du studio Ghibli.
L'intégrale des films du Studio Ghibli sur Netflix
Depuis le 1er février dernier, Netflix a commencé à mettre en ligne les 21 films de Miyazaki et du Studio Ghibli. En effet, il fallait bien compenser la disparition des dessins animés de Disney, réservé à présent pour le service VOD de la firme, Disney+. Autant dire que cette modification du catalogue en a ravi plus d'un, d'autant plus que les animés de Miyazaki sont particulièrement plébiscités dans le monde entier. Pour ne pas trop pour mettre d'un coup, Netflix a décidé de lancer cette intégrale en trois salves distinctes, une première de 7 films le 1er février dernier, une seconde de 7 films le 1er mars, une dernière de 7 films le 1er avril, c'est-à-dire aujourd'hui, à l'heure où j'écris ces lignes.
Quels sont les films de la dernière salve d'avril sur Netflix ?
Dès le 1er avril, Netflix va donc procéder à la mise en ligne d'une dernière salve des œuvres du grand Miyazaki. Les abonnés vont donc pouvoir visionner 7 autres films du Studio Ghibli, à savoir :
- Pompoko (1994)
- Si tu tends l'oreille (1995)
- Le Château ambulant (2004)
- Ponyo sur la falaise (2008)
- La Colline aux coquelicots (2011)
- Le vent se lève (2013)
- Souvenirs de Marnie (2014)
“The Forest Spirit gives life and takes life away. Life and death are his alone."
– Princess Mononoke (1997, Hayao Miyazaki) pic.twitter.com/fJvAHo5h6s
Pourquoi le Studio Ghibli s'est-il associé à Netflix ?
Jusqu'ici resté indépendant, le Studio Ghibli avait besoin d'un important apport d'argent pour continuer ses projets. Face à ce constat, les plateformes de streaming représentaient de belles opportunités financières. Si leur choix s'est tourné vers HBO Max pour les États-Unis, c'est Netflix qui a obtenu l'exclusivité de la diffusion pour le reste du monde. Il faut dire que le service de VOD proposait au Studio un gros chèque, que le producteur et principal décisionnaire, Toshio Suzuki, aurait eu du mal à refuser.
« Hayao Miyazaki ne sait pas exactement ce que sont Netflix et les autres services de distribution de vidéo à la demande. Il n'utilise pas d'ordinateur personnel ou de smartphone. Et donc, il ne comprend pas ce que sont ces diffusions numériques de films. J'ai donc profité de ce point-là ».
Une manière un peu originale d'avouer que le Studio Ghibli avait plus que jamais besoin de fonds, bien que l'on ne connaisse pas le montant à l'origine de cette tractation. Quoi qu'il en soit, la rumeur dit que Disney était également sur les rangs pour l'acquisition des films de Miyazaki, coiffé au poteau par son concurrent le plus important. Réjouissons-nous en tout cas de cet accord, qui va permettre à Ghibli de continuer à travailler sur ses merveilleux films.
Life is suffering. It is hard. The world is cursed. But still, you find reasons to keep living.
– Princess Mononoke (1997) dir. Hayao Miyazaki pic.twitter.com/WQNbJMTOOV