Mouvement « anti-masques » : les partisans sont dans les rues de la France pour leur « Acte 1 » !

Depuis près d'un mois, l'« anti masque obligatoire », un groupe sur Facebook, a été créé. Ce dernier rassemble les activistes qui sont à l'encontre du port de masque.

Une protestation pour un retour à la vie normale

Bien que les membres n'étaient que 85, au tout début, le groupe a pris de l'ampleur. En effet, actuellement, il compte dans les 9 000 membres. Un nombre qui reste encore très marginal. Quoi qu'il en soit, les anti-masques commencent à protester. Organisant ainsi des mouvements pour demander un retour à la vie normale.

Ce jour même, les anti-masques veulent en faire leur « acte 1 ». Plusieurs évènements ont donc fait appel à un rassemblement dans plusieurs villes de France. À Caen, Lyon et Annecy, sans compter les petits rassemblements devant des mairies dans des communes et des villages. Toutefois, le plus important d'entre eux aura lieu, à partir de 13h, à . Plus précisément, à la Place de la Nation. À cette occasion, un peu plus d'un millier d'internautes s'avèrent être intéressés.

Angélique F, la modératrice du groupe Facebook et organisatrice du rassemblement à Caen a accordé une interview à JDD. Expliquant un peu plus le but du mouvement. Selon elle, les militants vont se réunir pour marquer leur opposition au port du masque. « Nous voulons le retour à une vie normale. Prendre le train, faire nos courses, se déplacer ainsi que faire nos activités normalement », avait-elle continué. En effet, malgré le regain de l'épidémie, les protestataires, surtout les organisateurs, sont convaincus que le virus est devenu inoffensif. Une affirmation qui demeure sans preuve ni appuyée par des études scientifiques. Ainsi, ils qualifient les gestes sanitaires comme étant une stratégie du gouvernement pour priver les citoyens du contact. Non plus pour limiter la propagation du virus. Pour eux, le port de masque et la distanciation sont surtout imposés pour limiter les échanges entre les êtres humains.

Une recrudescence de l'épidémie du en France

Le souhait des militants est loin d'être réalisé. Le gouvernement a même durci les règles sanitaires en vigueur. En effet, l'épidémie du coronavirus est en train de regagner du terrain. Ce jeudi 27 août, en seulement 24 heures, la France a enregistré un peu plus de 6 000 nouveaux cas positifs au Covid-19. Avec un taux de reproduction du virus qui s'élève actuellement à 1,4. Un pourcentage qui a doublé puisque ce dernier était de 0,7 en mois de mai. Quant au nombre de décès, les autorités de santé ont révélé 30 576 morts depuis le début de l'épidémie. Soit 32 morts en 48 heures. En ce qui concerne le nombre de personnes hospitalisées, il commence doucement, mais sûrement à remonter. Selon la Direction générale de la Santé, ce jeudi, 4 535 personnes étaient hospitalisées pour une infection au Covid-19, dont 381 en réanimation.

La situation est donc devenue alarmante. Nécessitant ainsi une intervention d'urgence de la part du gouvernement. « Casser les chaînes de transmission » est ainsi devenu impératif. De ce fait, le Premier ministre, lors d'une conférence de presse à Matignon, a déclaré les nouvelles décisions de l'État. 21 départements, actifs à la circulation du virus, seront désormais en zone rouge. Jean Castex a également affirmé que le port du masque va devenir obligatoire dans certaines villes, notamment à Paris et à Marseille. Ceci étant pour éviter de revenir à un « reconfinement généralisé » qui est très dévastateur pour l'économie. Outre cela, le nombre de tests sera monté à un million par semaine.

Quoi qu'il en soit, une chose est sûre. Le renforcement des gestes barrières s'avère défavorable aux protestations des militants anti-masques. Pour cet après-midi, le mouvement sera-t-il toujours au rendez-vous ? Affaire à suivre.

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