Depuis près de deux ans, la population mondiale est confrontée à une crise sanitaire sans précédent. Vague après vague, la Covid-19 continue de faire des victimes. Ainsi, cette crise a entraîné la mise en place de nouvelles dispositions, de nouvelles réglementations, qui ont eu un impact indéniable sur la vie humaine.
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Une analyse d’impacts multiples liés à la Covid-19
Ce 25 novembre, l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) a publié les rapports d’une enquête ayant pour but de montrer la manière dont cette pandémie a affecté tous les aspects liés au bien-être de la population.
Il s’agit notamment du travail, de la façon de vivre ou encore des retombées économiques. En effet, ces nombreux mois sous cloche ont eu de lourds impacts sur la vie des populations.
Ainsi, selon ce rapport, dans l’ensemble des pays de l’OCDE, la qualité de vie a été largement impactée par la crise sanitaire. 30% de personnes interrogées dans 15 pays de l’organisation ont estimé que leur vie avait été impactée par le virus de juin à décembre 2020.
Ce pourcentage est même passé à 35% entre janvier et juin 2021. Des études ont aussi confirmé que des perturbations liées à la scolarité sont sur le long terme associées à des impacts sur la vie des enfants.
Une qualité de travail principalement impactée
Au-delà de la qualité de vie, la façon de travailler a également été impactée. Ainsi, même si le nombre d’heures de travail a fortement diminué à cause du télétravail, les aides publiques ont dû contribuer à soutenir le niveau moyen des revenus des ménages en 2020, afin d’endiguer la vague de licenciements.
Bien que les dispositifs de maintien dans l’emploi aient offert une certaine protection aux travailleurs, 14% des actifs de 19 pays européens membres de l’OCDE interrogée se disent « susceptibles de perdre leur emploi » dans un délai de trois mois, et environ un individu sur trois dans 25 pays de l’organisation signale des difficultés financières.
Dans d’autres pays, on note que les travailleurs issus de minorités ethniques ont été plus susceptibles de perdre leur emploi durant cette pandémie. Pour ce qui est des jeunes adultes, ils ont été confrontés à des perturbations et à une précarité de l’emploi.
Une surmortalité observée
L’OCDE s’est ici concentrée sur les données de surmortalité permettant d’avoir une image précise de la pandémie sur la mortalité. Et il faut dire que la pandémie a eu un impact direct sur la longévité, en augmentant la mortalité chez les plus âgés.
D’une manière plus indirecte, la chute de l’offre et de la demande des services de santé de routine a aussi été à l’origine de cette hausse de la mortalité.
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Une détresse psychologique accrue
En effet, selon le rapport, dans l’ensemble des pays de l’OCDE, il y a eu une nette augmentation des symptômes d’anxiété et de dépression.
Dans certains pays, les taux ont même doublé. La santé mentale de la population a donc pris un sacré coup. Cette pandémie a ainsi entraîné une augmentation des sentiments de dépression, d’anxiété, d’insomnie, de troubles, de stress post-traumatique et même de suicide.
