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Le riz, aliment de base pour une grande partie de la population mondiale, est généralement considéré comme sain et nutritif. Cependant, dans certaines conditions et contextes, il peut présenter des risques pour la santé.
L’arsenic inorganique, un élément toxique présent naturellement dans la croûte terrestre, peut s’accumuler dans les grains de riz, notamment en raison des méthodes d’irrigation et de la nature des sols où il est cultivé. Une consommation excessive de riz contenant des niveaux élevés d’arsenic peut engendrer des risques sanitaires, notamment des maladies cardiovasculaires, des affections cutanées et, dans des cas extrêmes, des cancers.
La cuisson inadéquate du riz peut favoriser la prolifération de la bactérie Bacillus cereus, connue pour causer des intoxications alimentaires. Il est donc essentiel de bien cuire le riz et de le conserver dans des conditions appropriées après cuisson.
Le riz peut, dans de rares cas, être contaminé par des mycotoxines, des substances toxiques produites par certaines moisissures, si les conditions de stockage ne sont pas optimales.
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Il est donc impératif de choisir un riz de qualité, de le préparer et de le conserver dans des conditions d’hygiène adéquates, et de diversifier son alimentation pour éviter une exposition excessive à des contaminants potentiels.
Quels sont les risques liés à la consommation de riz contaminé ?
L’enquête menée par 60 Millions de consommateurs a mis en évidence la présence de deux éléments préoccupants dans certaines marques de riz : l’arsenic inorganique et le cadmium. Ces deux substances sont classées comme cancérigènes probables par l’Agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) et peuvent également provoquer des problèmes de santé tels que des troubles digestifs, des maladies cardiovasculaires ou encore des problèmes de développement chez les enfants exposés in utero.
Il est important de souligner que la présence de ces éléments dans le riz n’est pas nouvelle et résulte principalement de la contamination des sols et de l’eau utilisée pour la culture.
Les niveaux détectés dans certaines marques sont alarmants et appellent à une vigilance accrue de la part des consommateurs.
Quelles marques de riz sont concernées par ces substances nocives ?
L’enquête de 60 Millions de consommateurs a analysé un échantillon de 26 marques de riz vendues en supermarché et a classé les résultats en trois catégories : vert, orange et rouge. Les marques situées dans la zone verte présentent les niveaux les plus bas de contaminants, tandis que celles dans la zone rouge ont les niveaux les plus élevés.
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Les marques suivantes se trouvent dans la zone rouge et devraient donc être évitées : Carrefour Bio (riz complet), Auchan (riz thaï), Cora (riz basmati) et Leclerc (riz long grain).
Dans la zone orange, on retrouve des marques telles que Casino Bio, Intermarché Bio, Leader Price, Monoprix ou encore U. Ces marques présentent des taux intermédiaires de contaminants et leur consommation occasionnelle est moins préoccupante, mais elles ne sont pas recommandées pour une consommation régulière.
Les marques recommandées par 60 Millions de consommateurs
Les marques qui se trouvent dans la zone verte et qui sont donc recommandées par 60 Millions de consommateurs pour leur faible teneur en contaminants sont les suivantes : Taureau Ailé (riz long grain et riz basmati), Bjorg (riz complet, riz thaï et riz basmati), Celnat (riz rond) et Grand Jury Bio (riz long grain)
Ces marques ne sont pas exemptes de contaminants, mais présentent des niveaux nettement inférieurs à ceux des autres marques analysées.
Comment réduire les risques liés à la consommation de riz ?
Mis à part le choix d’une marque recommandée, il existe plusieurs gestes simples qui peuvent aider à diminuer l’exposition aux contaminants présents dans le riz. Privilégier les riz complets ou semi-complets, qui contiennent moins d’arsenic inorganique que les riz blancs. Rincer soigneusement le riz avant cuisson pour éliminer une partie des contaminants.
Utiliser un grand volume d’eau pour cuire le riz (cinq volumes d’eau pour un volume de riz) afin de permettre aux contaminants de se diluer. Varier régulièrement les sources de féculents, en optant par exemple pour des pâtes, du quinoa, de la semoule ou des pommes de terre
Il est essentiel de rester vigilant quant à la qualité du riz que nous consommons et de privilégier les marques recommandées par 60 Millions de consommateurs. En adoptant également les gestes simples mentionnés ci-dessus, nous pourrons réduire notre exposition aux contaminants et protéger notre santé.
