Vous vous demandez certainement encore où et dans quelles conditions vous pouvez passer vos vacances d'été. Explorons ensemble les possibilités disponibles.
Passer ses vacances en France
La situation est variable selon que vous ayez choisi l'Hexagone ou les DOM-TOM.
En France métropolitaine
La bonne nouvelle, c'est que depuis le 2 juin, toutes les restrictions de déplacement ont été levées. Il vous sera donc possible de rejoindre votre camping préféré au bord de la Méditerranée ou encore votre chalet familial dans les Alpes.
Pour votre déplacement, vous pourrez utiliser tous les moyens de transport disponibles (train, avion, voiture…), mais dans le respect des consignes de sécurité s'appliquant au mode de déplacement choisi. Sur votre lieu de vacances, aucune restriction officielle ne pèse sur les conditions d'hébergement, mais notez que dans le cadre d'un établissement d'accueil, vous pourrez être soumis à des règles sanitaires.
Les DOM-TOM
La Martinique, la Guadeloupe et la Réunion sont librement accessibles depuis la métropole. Les voyageurs vers ces destinations ne sont plus soumis à l'obligation de s'autoconfiner pendant 7 jours à leur arrivée. Cependant, ils devront se soumettre à un test de dépistage PCR gratuit 72 heures avant le départ.
En ce qui concerne la Guyane et Mayotte où l'état d'urgence sanitaire est encore en vigueur jusqu'au 30 octobre 2020, les déplacements n'y sont autorisés que pour des raisons impérieuses. Rappelons que les mêmes règles que celles appliquées en Métropole sont en vigueur pour ce qui est relatif aux conditions de déplacement et d'hébergement.
Partir à l'étranger
Pour ceux qui, malgré tout, sont tentés par un séjour hors de France, cela reste possible, mais à certaines conditions.
En Europe
Depuis le 15 juin, il est possible de voyager au sein de l'espace européen, même si la situation épidémique n'est pas totalement maîtrisée. Il est donc possible d'aller prendre du bon temps en Espagne (même si le gouvernement déconseille de se rendre en catalogne, région très touchée par la maladie), en Italie, au Portugal, en Grèce ou en Croatie.
Néanmoins, des contraintes de différentes sortes sont à considérer. En effet, pour entrer en Espagne, en Grèce et en Italie, il est obligatoire de remplir un formulaire en ligne 48 heures avant le voyage. L'Irlande de son côté impose une quarantaine de 14 jours à l'arrivée sur son territoire. Au Portugal, un test PCR négatif de moins de 72 heures est requis avant d'être admis pour un séjour. Dans le cas contraire, vous serez soumis à un test à l'aéroport et devrez attendre le résultat. En cas de résultat positif, vous serez placé en quarantaine.
La Norvège de son côté n'accepte que les touristes en provenance des pays voisins tandis que la Finlande refuse les touristes français entre autres. Pour planifier en toute quiétude votre séjour dans un pays européen, la Commission européenne a mis en place une plateforme d'information.
Hors d'Europe
En Afrique, seule la Tunisie accueille les touristes français sans restriction. Le Rwanda de son côté admet les voyageurs en provenance de la France. Toutefois, pour cela, ils doivent présenter un test PCR de moins de 3 jours négatif et accepter de se soumettre à un nouveau test à leur arrivée dans le pays.
En dehors de la Corée du Sud qui impose un test et une attente du résultat à l'aéroport, toute l'Asie semble, à ce jour, interdite aux touristes français. Au Moyen-Orient, seule Dubaï semble accessible aux Français testés négatifs. Pour ce qui est du continent américain, la tendance est plutôt au blocage. Soit ce sont les pays hôtes qui refusent les visiteurs, soit ce sont les autorités françaises qui déconseillent tout déplacement dans ces pays.
Restez toujours prudent
Quelle que soit votre destination de voyage pour vos vacances, il est primordial de respecter certaines règles sanitaires. Évitez les attroupements ou à défaut, gardez au moins un mètre de distance lorsque vous êtes dans un lieu public. Portez un masque dans les lieux publics clos et dans les transports publics et lavez-vous régulièrement les mains.
